Cinquante nuances plus sombres (2017)

Cinquante nuances plus sombres

Réalisé par James Foley

Avec Dakota Johnson, Jamie Dornan, Eric Johnson
Pays:  États-Unis
Genres : Drame, Romance
Durée : 1 h 58 min
Année de production : 2017
2.5/10

Résultat de recherche d'images pour "50 nuances plus sombres"Si le premier film était juste sympa avec l’approche du sexe d’une façon un peu original, cette suite aborde l’amour à travers l’argent, le pouvoir et la manipulation.

Deux heures d’ennui face à un scénario sans aucun intérêt. Le film s’étire et aurait pu se résumer à un simple chapitre du premier film. A croire que cette trilogie n’attend que patiemment sa fin dans l’ultime épisode et que ce second film se trouve être le ventre mou de cette mollassonne adaptation.

4 culottes et 2 fessées fesses plus tard, Cinquante nuances plus sombre n’a rien de plus sombre. Si c’est ça l’approche érotico-SM tant décrié dans les livres, autant aller se taper le film érotique du dimanche soir sur M6. On sait surtout que Christian à un gros… portefeuille. L’histoire est bête et illogique, on se lasse de voir Christian sur son bateau, Christian dans son avion, Christian dans sa limousine. Soudoyer par l’argent et le pouvoir pour avoir gain de cause, voilà une drôle de morale! La psychologie des personnages est mal écrite et la construction des relations de Christian Grey faisant appel à sa mère est plus que c’est prévisible (pour ne pas dire mauvaise)!

On ne croit pas une seconde à la véracité de la réalisation. L’ajout du patron séducteur d’Anastasia qui fera une pâle figuration ainsi que les réminiscences du passé de Christian tentent de masquer le vide du scénario. Le temps est long à regarder ces deux pauvres acteurs essayer de trouver un équilibre et un juste milieu à leur relation. Leur train de vie est totalement éloigné de la réalité pour que l’on s’identifie aux personnages. De plus, Christian a perdu de son charisme et la niaise Anastasia semble prendre plaisir tout autant qu’une huitre dans sa coquille sans oublier l’unique expression figée de Kim « botox » Basinger.

Érotisme absent, œuvre inaboutie et niaise, cette suite plate et surfaite n’est aucunement débridée. Un film télévisuel chiant à mourir qui s’est trompé dans son époque (et encore vaut mieux de la sexploitation des années 70, c’est bien plus fun!).

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