Class of 1999 (1990)

Class of 1999

Réalisé par Mark L. Lester

Avec Bradley Gregg, Traci Lind, Malcolm McDowell
Pays :  États-Unis
Genres : Science Fiction, Thriller
Durée : 1 h 39 min
Année de production : 1990
6/10

Je signale que je ne vais pas du tout être objectif. C’est un film que j’avais aimé plus jeune, et par nostalgie de ma vieille VHS enregistré sur C+, j’ai pris le bluray qui est digne que la même qualité de la cassette. L’image sautille en haut et en bas, le son est « pourave » et l’image bave. Mais ça ne m’empêche pas de me revoir avec plaisir cette grosse série B.

Dans un futur proche, le monde de l’enseignement que je côtoie au quotidien changera. Les enseignants aussi, nous seront robotisés, devenant des cyborgs. Voilà le point de départ du film qui balance dès le début les dessous cybernétiques des nouveaux enseignants qui ont une apparence humaine. Pourtant ils auraient pu nous surprendre en nous dévoilant ça au milieu du film. Pas de surprise de ce coté là, mais l’ordre qui règne dans le lycée américain va prendre une autre tournure. Les caïds tentent de se confronter à l’ordre et vont vite prendre une fessée devant toute la classe. Les enseignants cyborgs vont vite se faire malmener et vont contrattaquer de façon radicale au lance-flammes, ou à la sulfateuse. Pas de pitié, ça va saigner!

Les trois acteurs ont une bonne gueule qu’on n’a pas envie de faire chier, que ce soit la femme black joué par Pam Grier, le plus jeune interprété par Patrick Kilpatrick souvent abonné aux séries ou le plus vieux joué brillamment par John P. Ryan. La production se paiera quand même Malcolm McDowell, histoire de ne pas mettre trop d’inconnu.

L’inspiration avec Terminator se fait ressentir. Y a pas de doute, nous sommes dans le début des années 90, la technologie et la cybernétique fait encore rêver et les scénaristes imaginent un monde meilleur sous le signe de la technologie, et pourtant on sait pertinemment que ça n’arrangera rien socialement. Le réalisateur de Commando s’en donnera à cœur joie pour se faire plaisir dans un lycée post-apocalyptique. Les effets sont ce qu’ils sont, mais le latex, l’animatronique, les effets pyrotechnique nous plonge dans une époque où on essayé d’être au plus réaliste. Et ça fonctionne bien, les cyborgs sont menaçant, les bras tombent, les bombes explosent et c’est assez efficace.

Série B, ultra kitch et bien délire, qui sur le fond et sur la forme se défend bien, enfin si on retourne en « class of » 1990!

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