Dark Shadows (2012)

Dark Shadows

Réalisé par Tim Burton

Avec Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Helena Bonham Carter
Pays:  Australie,   États-Unis
Genres : Comédie, Fantastique
Durée : 1 h 52 min
Année de production : 2012
6.5/10

Burton assez mineur dans le genre. On sent bien la patte du réalisateur mais le film a du mal a se positionner entre le pastiche et le film de genre horrifique. Soit on rigole pas assez et le film n’est pas assez décalé (bien qu’il le soit), soit on s’attend à un véritable film de genre et le film n’est pas assez noire.

Niveau casting je commence par le meilleur, Eva Green! Autant le dire tout de suite que le film tient grâce à elle. Son interprétation est sublime, tout comme ce qu’elle représente. Elle encense littéralement le film (pourtant elle a pas une grande filmographie, mais ca marche bien pour notre petite frenchy!). Elle reste un personnage intéressant et beau à voir. Avec son visage à la couleur peau de pêche, les craquelures (en CGI) sont assez bluffantes. Une drôle d’idée d’avoir intégré cette forme de texture au personnage mais c’est très original et magnifiquement bien intégré surtout lorsque la larme entre dans les sillons des morceaux brisés de sa joue. Johnny Deep qui reprend le teint de Edward, nous fait un peu du Sparrow. Ses manières de pirates ont déteints à certain moment sur le vampire, même si son interprétation est très bonne (vu en V.O à Paris). Christopher Lee fait sa petite apparition, un beau clin d’œil au film de vampire de la Hammer des années 50/60 dans lequel il a participé. Michelle Pfeiffer de moins en moins présente nous présente la maison des Collins mais finalement se laissera oublier au fil du film. Seule Chloe Moretz m’a un peu déçu, son personnage est dispensable, surtout qu’à la fin c’est du grand n’importe quoi, j’ai pas compris pourquoi Burton a voulu se la jouer à la Van Helsing tout d’un coup.

Le scénario est à la fois très balisé sur sa structure sans nous plonger dans quelque chose de convenu. C’est une impression bizarre, qui est la particularité du film et de son genre. La meilleure scène reste la scène d’amour entre Depp et Green avec en fond sonore du Barry White… malheureusement, vu dans la bande-annonce. Une scène entrainante qui donne envie de faire pareil. Le dernier plan est assez prévisible. Burton revient sur une scène similaire a celle du début et bien évidement on se doute bien que le dénouement va changer et que Deep ne fera pas les mêmes erreurs (du déjà vu). Enfin, la photographie est riche et cossue. Elle met véritablement le film en valeur.

Un film gothique et baroque qui fait plaisir mais qui est loin d’être mémorable par son manque de profondeur. Pour les fanas du sombre réalisateur, faudra attendre Frankenweenie pour s’évader de nouveau dans son monde.

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