Harry Potter et la coupe de feu (2005)

Harry Potter et la Coupe de feu

Réalisé par Mike Newell

Avec Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson
Pays:  Royaume-Uni,   États-Unis
Genres : Aventure, Fantastique, Familial
Durée : 2 h 35 min
Année de production : 2005
7/10

Quatrième volet de la saga, on continue l’ascension qualitatif du personnage parce que le mystère « Voldemort » prend petit à petit tournure. Après Chris Colombus et la patte ambitieuse d’Alfonso Cuarón, c’est le cinéaste Mike Newell qui reprend ici la saga. On délaisse les cours de magie pour passer au tournoi des trois sorciers que l’on suit agréablement.

Parmi les épreuves nous avons, l’épreuve du dragon et de son œuf. Une quête palpitante et dynamique. On appréciera leurs transformations, et, leurs designs sont en parfaite adéquation avec l’idée qu’on a de ce genre de bestiole. L’épreuve du lac, au paroxysme du fantastique, avec des personnages capable de nager et surtout de respirer sous l’eau est sympathique. Quant aux sirènes hargneuses, et leurs cheveux tentaculaires, on est loin des créatures de rêves habituellement retranscrites à l’écran. L’épreuve est sympathique même si assez bizarre dans son cheminement. Et enfin, l’épreuve du labyrinthe devenant la raison même de faire exister cet épisode. Là où se cachera Voldemort avec son look effrayant et encore bien mystérieux qui on l’espère apportera son lot de révélation sur le prochain épisode. Le personnage campé par un Ralph Fiennes ténébreux est plutôt cohérent avec la réputation qui le précède. Enfin, les jeunes comédiens grandissent en même temps que leurs personnages, progressant aussi dans leurs jeux d’acteurs.

Harry Potter fights a Hungarian Horntail in J.K. Rowling's Harry ...Cependant, l’opus n’est pas exempt de défauts. En effet, connaissant maintenant le héros et sa position dominante dans la meute, on a très peu peur de le voir malmené. Le stress n’existe pas parce que l’ont sait immanquablement que le héros sera de la partie pour quelques épisodes. La scène du bal de Noël est assez barbante et pas utile si ce n’est de montrer un soupçon de jalousie chez Ron envers Hermione, mais pas grand-chose de flagrant encore, si on ne m’avait pas soufflé leur idylle à venir. Tout comme l’inutilité de voir Hagrid qui s’amourache pour une géante. M’enfin, pourquoi pas!

Alors si la tournure de cet opus est bien plus prévisible que celle du Prisonnier d’Azkaban et son voyage dans une dimension parallèle, il en reste pas moins que le volet Voldemort et de ses Mangemort est un peu approfondi ici avec une mise en lumière dans un environnement encore plus ténébreux. C’est le premier opus qui justifie sa durée. Alors, la saga Harry Potter vaut-il autant de louanges? Pour le moment, l’affirmation n’est pas encore « personnellement » vérifiée.

Un épisode charnière dans une cavalcade d’aventures fantastiques divertissantes. On espère qu’à force de repousser l’attente des révélations, l’épisode suivant sera l’opus de la stupéfaction! Wait & See.

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