Infidèles (Les) (2012)

Les Infidèles

Réalisé par Emmanuelle Bercot, Fred Cavayé, Alexandre Courtes, Michel Hazanavicius, Eric Lartigau, Gilles Lellouche

Avec Gilles Lellouche, Guillaume Canet, Aina Clotet
Pays:  France
Genres : Comédie, Film à sketches
Durée : 1 h 49 min
Année de production : 2012
6/10

Comédie que j’attendais avec une certaine impatience qui reste très inégale sur sa totalité. Jean Dujardin même si il a son capital sympathie à son apogée, il est difficile d’en apprécié toute les coutures, surtout qu’ici il début aussi en tant que réalisateur.

L’avantage de découper le film en plusieurs morceaux, c’est de pouvoir aborder plusieurs personnages sans s’ennuyer vu que les histoires sont assez courtes. Mais l’inconvénient c’est au final d’avoir un film sans âme, sans grande continuité, excepté qu’il aborde à chaque fois le même thème.

C’est un concept original, ça s’éloigne d’un découpage standard en se rapprochant plus du film à sketch mais au final on en retiendra que les interludes très drôles (le plus drôle du film) entre chaque grand acte. On ne garde pas en tête une grande comédie, avec une trame mémorable qui auraient pu être plus percutante si il avait était réalisé d’une seule traite car oui la moitié des sketchs sont souvent pas drôles. Les actes les plus réussis sont le premier et le dernier, et aurait pu former un film plus cohérent si ils avaient été unique, tout en se laissant la possibilité d’y insérer des brides des autres actes. Dans ce pseudo brouillon, heureusement, chaque personnages des interludes est habilement remis dans le film lors de la réunion décalée des « Accros au Sexe Anonymes », même si cet acte aurait plus eu sa place en fin de film.

L’infidélité est vu de plusieurs façon mais toujours à travers les yeux des mêmes protagonistes « homme » et non comme c’est souvent le cas à travers les yeux de la femme trompée. Les deux acteurs, Jean Dujardin et Gilles Lellouche ont une certaine complicité qui transpire à l’écran. Ils se partagent la vedette, sans écraser l’autre. C’est cette complicité qui fait que même si la réalisation est assez brouillon, on s’attache aux personnages multiples.

Le résultat est assez bancal, et la version longue (je regrette de ne pas avoir vu la scène du 11/09, pourtant cité à un moment dans le film) peut amener certainement un gros plus à ce mixage très inégal. C’est parfois drôle et souvent licencieux, un film hors norme qui tiens son fil rouge mais qui manque d’une construction plus solide.

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