Jerry chez les cinoques (1964)

Jerry chez les cinoques

Réalisé par Frank Tashlin

Avec Jerry Lewis, Glenda Farrell, Karen Sharpe
Pays:  États-Unis
Genres : Comédie, Romance
Durée : 1 h 29 min
Année de production : 1964
6.5/10

The Disorderly Orderly (1964) – WorldFilmGeekFidèle à sa filmographie, Jerry Lewis, ici en milieu de carrière, va de nouveau briller par ses mémorables grimaces avec un étrange personnage maladroit, tendre et gentil, la marque de fabrique d’un acteur qui a manqué « jadis » le paysage comique hollywoodien, même si on peut remercier Jim Carrey d’avoir un peu repris le flambeau!

Jerry chez les cinoques est une comédie lourde et très marquée dans son époque. En effet, dans les années 60 on se marrait de tout et de rien et les comédies potaches étaient vulgarisées par un demi-siècle de Chaplin, de Laurel et Hardy ou des 3 Stooges. Aujourd’hui, le produit se rapproche plus du nanar comique mais la nostalgie d’une époque sans retenue, clownesque, prouve encore que ces vieilles images sont désaltérantes, sans forcement nous pousser aux éclats de rire. Jerry Lewis est indéniablement indétrônable dans la bêtise. C’est souvent grotesque mais il est véritablement attachant. De plus, la version française le rend encore plus « gamin » avec une intonation légèrement puérile.

Si la première partie est parfois consternante, la seconde sera beaucoup plus ambitieuse jouant sur les émotions et le comique de répétition. Jerry va s’amouracher d’une belle blonde alors qu’une belle brune le drague dans l’ombre. C’est tout mignon! Mais la dernière partie vaut véritablement le coup d’œil avec la grande envolée des brancards, nous laissant subjugué face à la maitrise des cascades face à un Jerry et son patron en totale roue libres dans les rues de Los Angeles. On frôle à chaque instant la collision, c’est efficace et très drôle. Une belle finalité qui démontre encore que Jerry Lewis même s’il ne se réinvente pas, arrive à nous divertir. Ce n’est pas le film mais l’acteur qui devient ici un beau monument du cinéma.

Comédie potache avec un Jerry Lewis fidèle à lui-même dont on retiendra, en plus de ses mimiques, une finalité chevaleresque dans les rues de L-A!

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