John Carter (2012)

John Cratère creuse encore

John Carter

Réalisé par Andrew Stanton

Avec Taylor Kitsch, Mark Strong, Willem Dafoe
Pays:  États-Unis
Genres : Action, Aventure, Fantastique, Science Fiction
Durée : 2 h 20 min
Année de production : 2012
3.5/10

Il y a des films qui font des flops et on ne comprend pas. Ici, pas de souci, on comprend bien que Disney c’est bien planté sur un film où la mayonnaise ne prend pas dès le début. Au final après 2h20 de film, il ne reste rien de mémorable.

Même si les effets spéciaux sont toutefois réussis, l’histoire en elle-même ne mérite pas vraiment qu’on s’y attarde. On sent que le réalisateur copie ce qu’il aime, des vaisseaux de Star Wars aux personnages d’ Avatar avec une intrigue à la Stargate. Mais le plus gênant la dedans c’est que le film est continuellement ennuyeux, on n’arrive pas à se focaliser sur les personnages (enfin si l’héroïne vaut son coup d’œil), ni sur l’intrigue. C’est mièvre, scénaristiquement mal organisé et bien trop formaté pour être original.

Le personnage de John Carter m’a bien gonflé avec son chien qui a un corps de grosse tique. Il rebondit de partout, amène aucune émotion et reste dispensable. Embêtant quand on a un film à son nom! Carter se retrouver entre deux peuples qui manque de développement, où les enjeux ne sont pas assez creusés. La scène dans l’arène aurait pu être une scène attendue, les gros singes blancs sont de toutes beauté mais là aussi c’est vite balayé et trop rapide. Ca manque d’une grosse scène finale intéressante, mais là ça se finit à l’épée pour revenir ensuite à l’intrigue de début pour finir sur une scène bien « nian-nian ».

Chez Disney, c’est Mickey qui écrit et réalise les films? Non parce que là il faut qu’il prenne sa retraite. RIP Andrew Stanton. Ca sent l’épisode unique qu’il aurait du nommer: John Carter, chronique d’une mort annoncée. John Carter souvent époustouflant en termes d’incohérences sans que l’action ne soit jamais lisible. A la fois western raté, œuvre de science-fiction échouée et film à en faire blanchir vos cheveux de désespoir, John Carter, plus que naïf, propose une aventure où le désert scénaristique côtoie la galaxie des poncifs.

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