Réalisé par Avec Tom Cruise, Russell Crowe, Annabelle WallisPays: Genres : Thriller, Action, Aventure Durée : Année de production : |
| 3/10 |
Pourquoi remaker inlassablement les classiques des grands monstres Universal pour en faire de telles horreurs. Pourtant le mythe Égyptien a beaucoup à offrir au cinéma, mais dans les mains du réalisateur Alex Kurtzman, le résultat en devient consternant.
Pourtant Stephen Sommers avait réalisé une résurrection de la momie fin des années 90 de qualité, mixant aventure, humour et sublimisimes images. On ne pouvait qu’être ravi de retrouver le mythe au cinéma.
Mais voilà… La Momie, version Tom Cruise, est lamentable de bout en bout. On ne s’attache à aucun personnage, on se demande ce que Cruise fait dans un film au scénario qui se dépérit au fil de l’histoire. Reprenant les grandes lignes du mythe, le contexte est placé grossièrement. Évitant les dunes désertiques du désert, c’est au cœur de Londres qu’on nous insuffle une salve d’effet sans saveur à base de résurrection et de tempêtes de sable. Dès que l’action vient à se calmer on assiste à une débandade de narration affligeante, avec un Russel « Jekyll » Crowe qui vient se palabrer dans le dernier blockbuster de l’été, histoire de venir partager le chèque avec son pote Tom. Sofia Boutella est menaçante et terrifiante… non c’est une blague, elle fait pâle figure dans l’intrigue, on cherche encore la créature imposante que le titre annonçait, elle fait tout juste bonne figure à poser sur l’affiche. Enfin la compagne de Tom, Annabelle Wallis est vite oubliable. Tom Cruise nous fait du Tom Cruise et son personnage manque cruellement de véritable intention.
Au final, on attendait beaucoup plus du « Monster Univers » avec une Momie bien plus charismatique, un Jekyll/Hyde bien plus imposant et tout simplement d’un film bien mieux construit. Ici, on se retrouve avec un beau sarcophage bien vide!
Images grisâtres, ton blafard, La momie manque cruellement de fond et d’identité. Un ultime remake indécrottable qui utilise Tom Cruise pour mieux se vendre. Alex Kurtzman réalise un film imprécis et nanardesque. Un mauvais recyclage rejeté par Boris Karloff, en plein retournement d’outre-tombe.
