Making off (2012)

Making-Off

Réalisé par Cédric Dupuis

Avec Olivier Bureau, Nathalie Van Tongelen, Céline Berti
Pays :  France
Genres : Crime, Horreur
Durée : 1 h 18 min
Année de production : 2012
7.5/10

Cédric Dupuis est un grand malade, Cédric Dupuis réalise un film « amateur » avec beaucoup de professionnalisme, Cédric Dupuis est un porc, Cédric Dupuis choc, Cédric Dupuis a du talent. Certains grands réalisateurs sont passés par là comme Peter Jackson et son Bad Taste, Cédric Dupuis risque de faire parler longtemps de lui.

Suite aux conseils d’amateurs du genre, je ne pouvais que m’empresser de voir ce film totalement barge, tout aussi, voir plus malsain que le court-métrage. Ce film référence tout ce qui peut déranger, rien n’est épargné. Ça découpe de la bidoche, ça met du sang de partout, ça explose des os, mais c’est pas tout (et ça je ne le savais pas, désolé de vous livrer les surprises du film) ça viol du mort, ça mange du caca (affreux le colon qu’il écrase dans sa bouche), ça sodomise du chat après un petit éclatage contre les murs en en bonne et due forme… enfin même 3 jours après, on ne peux pas s’empêcher de repenser au film.

Alors les puritains du 7ème art vont être choqué et vont s’exclamer en faisant un grand débat sans fin sur la violence gratuite au cinéma (énoncé d’ailleurs en fin de film par l’acteur), et dire que le film sert à rien si ce n’est choqué son public. Et ben ouai ca choque et c’est un choc mais c’est déjà pas mal de réussir à le faire avec de petits moyens, arriver à mettre en boite une histoire qui finalement tiens la route avec des effets sur plateau qui rebute et qui ne font pas trop plastique, et qui finalement font ressortir le lourd travail de son réalisateur et de l’équipe des FX. L’acteur (qui n’est pas le réalisateur) met en avant le fil conducteur du film en violant toutes ses victimes, mais va chercher à nous écœurer en affrontant tous les thèmes tabous dans le gore et dans le sexe (ca manque juste de nichons!). Il va découvrir avec son public le corps humain sous tous ses angles. En plus, il a bien une gueule de taré, la (sale) gueule de l’emploi. Le tout est de passer le premier quart d’heure très amateur, pour se faire plaisir dans des scènes bien sanguinolentes (et pas « queue »).

Alors si vous êtes amateur de Dirty Sanchez (l’art de se mettre un doigt dans le fion pour s’en mettre sur les doigts et de dessiner une moustache à un collègue!) ou tout simplement amateur de gore et de grand n’importe quoi ce film est fait pour vous. Un délire total du genre! Qu’on aime ou qu’on déteste le film, il ne pourra que faire parler de lui.

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