Monstres academy (2013)

Monstres Academy

Réalisé par Dan Scanlon

Avec Billy Crystal, John Goodman, Steve Buscemi
Pays :  États-Unis
Genres : Animation, Comédie, Fantastique, Familial
Durée : 1 h 44 min
Année de production : 2013
6.75/10

12 plus tard, le retour le plus attendu de chez Pixar est enfin là. Après un premier opus extraordinaire, le meilleur de tous les films d’animation confondus, Jack Sullivan & Bob Razowski reviennent dans un préquel, là où leur amitié s’est construite à l’université.

Reprenant l’idée graphique du générique fait à la main, on nous replace rapidement dans le monde des monstres efficacement. Le film ne marchera pas sur les plates bandes du premier film avec le système des portes de la compagnie Monstres & Cie. On le regrette mais à la fois on est dans la nouveauté, avec une présentation des personnages plus approfondie. Bob & Jack vont devoir s’allier dans une équipe de looser pour démontrer aux autres qu’ils sont les meilleurs. Quand on voit l’équipe de monstres has-been, on sait d’avance que leur évolution sera positive mais a quel prix.

Des personnages n’existent pas encore (où sont juste mis en clin d’œil), laissant place a d’autres avec un graphisme aussi réussis que farfelus. La créativité des infographistes de chez Pixar se fait ressentir dans la multiple-complexité des monstres, de leurs couleurs en passant par leur nombre d’yeux ou de jambes. Chaque gag est significatif aux physiques de chacun d’eux et on rigole souvent. Même la conception des héros que l’ont connait « en plus jeune » est réussie. On a l’impression de les voir ainsi grandir à travers le film.

Les épreuves qui sont proposées aux monstres sont divertissantes. Malheureusement, il manque une grosse scène finale qui nous en met plein les yeux, j’étais dans l’attente mais le film préfère finir sur une grosse note de nostalgie et d’amitié. Le film est bourré de morale sur les apparences, sur l’estime de soi mais aussi la tricherie et l’évolution dans le monde hiérarchique du monde du travail. En trichant, par piston ou avec des acquis, rien n’est gagné, il faut se battre pour réussir, ce qui est finalement une banale vérité.

Il est toujours appréciable chez Disney de voir que tout est traduit à l’image, que ce soit dans les journaux, les inscriptions diverses ou même dans la modélisation. La musique quand à elle reprendra des morceaux du premier film, nous laissant dans la nostalgie de certaines courses poursuites. Mais Boo, l’élément craquant du premier film manque terriblement dans le duo toujours attachant et drôle.

La barre était haute, et la compagnie Pixar sait satisfaire son public comme à sa grande habitude, même si on est loin du travail autour du premier film. Ah, nostalgie!

Revision 2017: -0.75

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