Planète interdite (1957)

Planète Interdite

Réalisé par Fred M. Wilcox

Avec Walter Pidgeon, Anne Francis, Leslie Nielsen
Pays:  États-Unis
Genres : Science Fiction
Durée : 1 h 39 min
Année de production : 1956
6.5/10

Ce que j’apprécie beaucoup des années 50, c’est les films de science-fiction qui proliféraient comme des petits pains, malheureusement mes attentes se transforment souvent en désillusion par le faite que les histoires sont pas toujours intéressantes ou vide de sens même si j’en garde souvent des images « iconiques ». J’ai adoré La guerre des Mondes (1953) ou été énormément déçu par Le jour où la Terre s’arrêtera (1952) et là et bien c’est de nouveau un film où j’en attendais beaucoup plus et qui me laisse une certaine déception.

J’ai beau me projeter dans les années 50, hormis que le fait de voyager hors de la Terre et avoir un robot automatisé était une extrapolation de taille, je reste persuadé que le film mouline un bon moment pour laisser place à son twist final. De plus, la fin passe trop vite, on l’attend trop longtemps pour finalement la voir passer comme une lettre à la poste.

Les effets spéciaux fascine, c’est ce que je scrute le plus dans ce genre de film. A l’époque on avait le droit a des effets déjà bien bluffant avec des bouts de cartons et un peu de peinture. C’est aussi les années qui se rapproche le plus à ce qu’on peut faire aujourd’hui à la maison sans être un pro en la matière, et ca donne toujours des idées de réalisation, et même avec l’outil informatique c’est pas toujours aussi évident. Les éclairs, lasers et effets numériques sont dessinés sur pellicule, comme un bon vieux dessin animé. Passage exceptionnel à la fin lorsque le monstre invisible montre son visage, et lorsque il rentre chez le Dr. Morbius.

Depuis l’apparition de Robby dans Planète Interdite, il a eu la chance de faire plusieurs apparitions dans divers films et deviendra aussi célèbre que Gort, Numéro 5, ou la femme robot de Métropolis. Comme quoi même un robot peut continuer sa carrière!

Anne Francis nous a quittés juste un mois après sa co-star de Planète interdite, Leslie Nielsen. Aguicheuse et sexy pour l’époque, elle tient aussi un rôle important vu que c’est le seul rôle féminin du film. Leslie Nielsen commençait sa carrière, jeune et charismatique, il devait même pas imaginer que quelques années plus tard il deviendrait une star Hollywoodienne et l’icône le plus emblématique de l’humour potache, et qu’aujourd’hui il nous manque déjà!

La musique électronique est un élément important du film. Elle reste inédite pour l’époque et pourtant aujourd’hui elle est bien ancré dans notre culture musical, vu qu’aujourd’hui c’est même des groupes spécialisés dans le genre qui font de la bande original de film comme Tron l’héritage.

Niveau réalisation on est loin du catastrophique Plan 9 from Outer Space, même si je l’aime par son coté kitch, mais malheureusement durant une heure de film il ne se passe rien si ce n’est que les astronautes matte les fesses de Altaira Morbius. Cela n’enlèvera rien à ma fascination pour ce cinéma qui aura bientôt 60 ans (bientôt la retraite!) et a ce qu’il apporte encore au cinéma d’aujourd’hui.

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