Projet X (2012)

Projet X

Réalisé par Nima Nourizadeh

Avec Oliver Cooper, Jonathan Daniel Brown, Thomas Mann
Pays:  États-Unis
Genres : Comédie, Crime
Durée : 1 h 28 min
Année de production : 2012
7.75/10

Alors soit on adhère, soit on n’adhère pas au concept mais sincèrement j’ai pris mon pied dans cette « big teuf », ce genre de fête qu’on voit trop peu souvent en France (bien qu’à la suite du film il a eu quelques drames recensés dont la villa dans le Var). On n’a pas besoin de ça pour exister mais putain j’aurai bien aimé (avec le stress qui va avec) « retourner » la maison de mes parents avec 2000 personnes. J’ai fais des soirées, jusqu’à voir arriver des gens que je ne connaissais pas, ça a vite dérivé mais l’ambiance avec, et ma rigueur a fait qu’on a vite viré des gens. Ici, tout le monde s’éclate, tout amusement est bon à prendre. Ça se dépoile (yeah topless), ça saute de partout, ça fume, ça danse, ça pète tout, ça boit, c’est du grand n’importe quoi, remettant en cause l’immoralité du projet X.

La réalisation en found footage se fait vite oubliée. Pourtant mis en avant comme beaucoup de film, on arrive à se concentrer sur les personnages en oubliant finalement le quatrième larrons, le caméraman. Heureusement finalement parce qu’on se rend compte rapidement qu’il y a plusieurs caméras, des coupes dans les dialogues, irréalisable avec qu’une caméra, détruisant la croyance d’un film « fait à la maison ». Le tournage a du être en tout cas bien animé (hâte de voir un documentaire pour voir si c’est si délirant?).

Chaque scène est intensifiée par de la super bonne musique bien entrainante. On rentre immédiatement dans la soirée, on a envie de préserver notre héros principal mais on est dans l’expectative continuelle d’une surenchère de catastrophe. Et c’est ce qui arrivera. Ce film qui commence comme une comédie se termine en drame. Ca part en sucette complet.

Notre trio d’acteurs (le déjanté, le beau gosse, le petit gros), l’ambiance de fête et des lendemains difficiles nous font penser à la saga Very Bad Trip. Il aurait presque pu le vendre en tant que préquelle, ca aurait presque renforcé leurs dérives futures. Le film est assez frais, ne se prend pas la tête en tentant de nous sortir des situations abracadabrantes. C’est juste l’histoire de jeunes qui veulent faire la fête avec des histoires gentillettes de couples, de premiers baisers, de bastons, qui représente finalement assez bien la réalité poussé ici au paroxysme. En résumé il se passe pas grand chose, c’est juste une grande fête qui dérive comme il faut (enfin pas pour les parents).

Délirant, imprévu et surprenant. Un film d’ado bien « américain », politiquement critiquable, peu raisonnable que beaucoup d’adultes vont trouver idiot mais avec lequel j’ai bien « déliré » que ce soit sur la partie festive ou dramatique, même si la morale de la fin est assez douteuse.

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