Real steel (2011)

Real Steel

Réalisé par Shawn Levy

Avec Hugh Jackman, Dakota Goyo, Evangeline Lilly
Pays:  États-Unis
Genres : Action, Drame, Science Fiction, Sport
Durée : 2 h 07 min
Année de production : 2011
4/10

Après Transformers et G.I Joe, les jeux de notre enfance, Hollywood s’attaque à un autre jeu « Rock’em Sock’em Robots » (et a priori c’est pas fini, on arrive sur le pire comme Lego ou Monopoly annoncé depuis longtemps).

Autant les deux premiers films cités, j’en attendais pas grand chose quand c’était à l’état de projet et j’ai eu une bonne surprise testostéronée autant Real Steel m’a pas du tout emballé, j’ai trouvé ça niai et téléphoné.

Un père totalement détaché de la relation avec son fils, va évidement renouer contact à travers sa passion de la boxe et des robots. A peine le film commence, Hugh Jackman rejette quasiment son fils, et on sait déjà qu’à la fin ils seront en symbiose dans leur relation père/fils. C’est comme le robot de deuxième zone, trouvé dans de la boue qui va se fighter avec le numéro 1 au monde, on imagine bien qu’il va se révéler, surprendre le plus fort et ainsi dépasser ses limites pour devenir un winner, même si la morale du film va en faire un grand perdant vainqueur. Beaucoup de situation comme ça souvent improbables sera deviné par le spectateur, surtout quand on sait que c’est un film familiale.

Heureusement, la scène finale fait plaisir. Le combat est assez magistrale, les coups portés par les robots sont toniques et l’animation assez bluffante. Niveau effet de post-production y a du beau boulot pour intégrer les robots à l’image. Pas une seul fois on peut imaginer qu’ils n’existent pas. C’est fluide, c’est crédible même tellement que les animateurs ont du réduire la vitesse de frappe de 89% pour associer les mouvements à des robots plus qu’à des humains.

« Bien que l’histoire se passe dans l’année 2020, où les robots font partie de la vie quotidienne, le réalisateur voulait que Real Steel soit toujours imprégné de l’atmosphère ancienne de la boxe et des valeurs traditionnelles américaines. Les équipes responsables des costumes ont dû transformer Hugh Jackman en homme viril des années 1960, alors que les propriétaires des robots, comme le personnage Tak Mashido, ont été plutôt habillés en haute couture futuriste. »

Hugh Jackman se livre dans un film « alimentaire » (enfin pour lui ca fait un sacrée bon resto), Evangeline Lilly tente de sortir de son île Lost, et le robot surfe souvent sur la vague de succès donc y a pas de raison de ne pas essayer de voir ce film, même si au final on se retrouve avec un film sans surprise, avec l’intégration de bons effets mais qui ne trouvera son intérêt que dans la scène finale.

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