Sharknado (2013)

Sharknado

Réalisé par Anthony C. Ferrante

Avec Ian Ziering, Tara Reid, Cassie Scerbo
Pays :  États-Unis
Genres : Horreur
Durée : 86 minutes
Année de production : 2013
1.5/10

Je savais très bien  où je mettais les pieds en mettant ce film, et même si je sais qu’il y a des productions type Syfy digne du nanar, là on a basculé dans la dimension du navet.

Après avoir joué  avec de multiples mutations génétiques dans d’autres films, les producteurs tirent un peu trop sur la corde et nous dévoile encore un film totalement naze (ca ne changera pas du reste au moins). Même si l’idée de faire voler des requins est drôle, cet opus se prend bien trop au sérieux pour qu’on s’équipe de notre 4ème degré. Les effets sont d’une telle horreur que ça pique les yeux et qu’on est finalement pas sur de retrouver la vue avant la fin du film. Dans ce tourbillon d’effets, il y a quand même quelques découpes de requins assez trashs (le seul beau plan je vous l’offre en capture) qui sauvent le film du zéro pointé mais ça va plus loin. Car hélicoptère, tornades, requins, tout sent le numérique mal géré, mis sur la table de montage par manque de moyen et d’ambition sans se questionner sur l’esthétique du film.

Même si le réalisateur mise tout sur ses effets, il y a au montage des faux raccords à outrance. On peut passer d’un plan apocalyptique, a une plage calme et un ciel bleu pour repasser dans la seconde qui suit sur une tornade. Les inserts de requins sont mal branlés, quand on a un plan sous-marins dans les grands fonds de l’océan pour faire croire a une vue plongée dans une piscine on est à la limite de gerber, au mieux faut en rire pour survivre a cette série Z. Et le souci majeur du film est de ne pas avoir pris ça à la franche rigolade. Jamais Ian (Steve Sanders pour les nostalgiques des 80’s) Ziering ne prendra cette absurdité de voir des requins volants avec légèreté rendant le film peu digeste. Sur Youtube on aurait rigolé de voir une vidéo d’un requin volant mais là sur la totalité d’un film en faire voler a foison on est en pleine disgression du film de monstre.

Un genre qui se multiplie, qui trouve son public « sans neurones » mais qui n’a aucune prétention de faire avancer le cinéma dans le bon sens. On ne peut que s’agacer de voir gâcher de la pellicule avec des moyens qui aurait pu donner avec un peu plus d’ambition et de second degré  un bon petit nanar de série B. Loupé c’est le Z qui l’a remporté.

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