Soucoupes volantes attaquent (Les) (1956)

Les soucoupes volantes attaquent

Réalisé par Fred F. Sears

Avec Hugh Marlowe, Joan Taylor, Donald Curtis
Pays:  États-Unis
Genres : Horreur, Science Fiction
Durée : 1 h 23 min
Année de production : 1956
5.5/10

Dans ce trio de film critiqué, je pensais davantage aimer celui-ci surtout face à son thème d’invasion extraterrestre chapeauté par Ray Harryhausen. Mais non, ca reste pas mal, mais le film d’extra-terrestre et de science-fiction avait déjà bien marqué son temps, et le film innove finalement pas énormément. Les effets sont toujours réussis pour l’époque, surtout avec le peu de moyen de cette production, mais la trame reste très (trop) classique, et la guerre des mondes (1953) et Le jour où la terre s’arrêtera (1952) était à l’époque bien plus impressionnant et bien plus fourni en terme d’histoire (avec leurs défauts respectifs).

Ray Harryhausen, anime ici aucun monstre, se contentant de restituer les déplacements des soucoupes volantes image par image et des séquences de destruction. Cependant, la rotation qu’il donne aux soucoupes (qui inspirera grandement Tim Burton avec Mars Attacks! que ce soit sur le mouvement, le design ou les attaques!) reste hyper satisfaisant, on se demande d’ailleurs comme un tel rendu est animé image par image. L’aspect des extraterrestres est assez bâtard, on remarque bien les acteurs sous le costume (des cousins de Klaatu), heureusement on a une petite scène ou on aperçoit leur tête.

L’attaque des extraterrestres comme souvent est américanocentriste. Ca tape dans la capitale Washington (Capitole, Maison blanche, Washington Monument) et le reste du monde on l’oublie (on a un plan de Paris et d’autres villes mais aucune destruction). Finalement avec Independence Day (que j’aime bien), on a un certain hommage à ce film avec les effets visuels de notre époque. Comme tout les films du genre, on en met plein les yeux sur la dernière demi-heure mais avant c’est quand même assez creux même si pas inintéressant. A l’époque (et encore aujourd’hui), il était surtout impensable de voir l’envahisseur avoir le dessus sur l’homme, ce qui donne souvent une fin sans surprise.

Œuvre du milieu du 20ème siècle déjà spectaculaire et qui présageait déjà des talents futurs en terme d’effet spéciaux (même si ceux de 1930 l’était déjà à leur échelle du temps) mais qui négligeaient souvent les scénarios.

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