Spider-Man: Homecoming (2017)

Spider-Man: Homecoming

Réalisé par Jon Watts

Avec Tom Holland, Michael Keaton, Robert Downey Jr.
Pays:  États-Unis
Genres : Action, Aventure, Comédie, Science Fiction
Durée : 2 h 13 min
Année de production : 2017
6.75/10

Marvel Studios récupèrent une partie des droits du personnage et peuvent l’incorporer au Marvel Cinematic Universe mais Sony continue de résister en finançant et distribuant le film sous leur nom, faisant de Spider-Man : Homecoming un orphelin de chez Disney. Est-ce que cette guerre des Majors vaut-elle la peine d’être produite, surtout pour la troisième résurrection de l’homme araignée?

Difficile de rivaliser avec la fraicheur de la première trilogie de Sam Raimi. Par contre, surpasser le reboot inutile précédemment réalisé en deux volets, était une tâche facilement réalisable. Homecoming sauve les meubles et entre dignement dans la saga Marvel, au côté du doyen Iron Man.

Nouveau costume, nouvel acteur, notre super-héros fait peau neuve. Associé à Iron Man, on reste cependant étonné de le voir se transformer en Inspecteur Gadget à piloter des gadgets en tous genre. La volonté du réalisateur est bien là, Spider-Man doit pleinement s’intégrer à l’environnement des Marvel. D’ailleurs le film commence exactement ou le dernier Avengers: L’ère d’Ultron s’est terminé, et le personnage est totalement customisé, accessoirisé jouant de la modernité pour devenir un véritable Avengers. Tom Holland qui avait déjà fait sa petite apparition dans l’univers Marvel s’en sort relativement bien. Aidé par une écriture du scénario plutôt correcte et à son jeu d’acteur impeccable, Tom Holland, apporte une nouvelle énergie au personnage. Juvénile, innocent, vif tel un jeune enfant entrant dans la cour des grands. L’acteur réussit à se démarquer des versions du jeune rebelle d’Andrew Garfield et du jeune ado tourmenté de Tobey Maguire. Le personnage apprend de ses erreurs, un point qui le personnage attachant et même drôle.

Engagé l’emblématique Batman des années 80’s en la personne de Michael Keaton n’était pas ce qui était le plus idéal pour jouer le grand méchant birdman dit Le Vautour. On apprécie l’acteur, on ne déteste pas son personnage, mais on aurait préféré voir le Vautour interprété par un vrai bad guy. Aucun combat n’est anxiogène faute à une réalisation trop colorée et un méchant trop gentil! Peu de férocité et la peur d’un grand méchant qui potentiellement peut anéantir notre super-héros est proche du néant. On est bien loin de la tension de chez Raimi, jamais on ne s’inquiète pour notre personnage, en plus quand on sait que papa Stark veille au grain. Tante May, du haut de sa cinquantaine d’années, faisant penser qu’elle a tout juste que quarante, n’est pas véritablement crédible. Marisa Tomei a bien du mal à faire transparaître toute la bienveillance et l’immense sagesse de Rosemary Harris de la version de Raimi!

Moderne, parfois aveuglé par l’immensité des images, des effets visuels resplendissants dévoilant des scènes comme celle du Ferry totalement renversantes, Spiderman arrive à nous captiver, sans nous agacer, chose que Garfield avait réussi dès le premier opus du premier reboot. Spiderman reste un personnage cool et Jon Watts a su cette fois-ci retomber sur ses pieds en apportant un vent de fraîcheur à la saga et qui nous fera de nouveau apprécier la toile… du cinéma.

Si la trilogie de Raimi reste indétrônable, Spiderman: Homecoming est un agréable divertissement haut en couleur, vendeur, même si il manque considérablement de noirceur et d’intensité, faute à un méchant un peu trop lisse.

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