Super 8 (2011)

Super 8

Réalisé par J.J. Abrams

Avec Joel Courtney, Elle Fanning, Riley Griffiths
Pays:  États-Unis
Genres : Action, Mystère, Science Fiction, Thriller
Durée : 1 h 50 min
Année de production : 2011
6/10

Je suis à la bourre niveau critique 2011, il m’en reste 6 à enchainer. Alors commençons déjà par une des déceptions de l’année: Super 8. J’ai aimé oui, mais voilà j’en attendais tellement plus. C’est du E.T revisité qui mouline tout le long sans apporter de grands rebondissements. En plus venant de J.J Abrams que j’adore et avec la bande-annonce qui nous a fait saliver, je pensais en prendre plein les yeux, malheureusement je reste sur ma faim/fin.

La première partie est très bien, on suit agréablement les jeunes qui essayent de tourner un film de Zombies avec leur petits moyens. C’est excellent et le film aurait du se résumer à cette volonté de faire du film amateur avec les moyens du bord et ainsi faire remonter la nostalgie que nous avons tous eu en tant qu’amateurs du cinéma, et réalisateur en herbe de notre enfance. Surtout qu’à cette époque, l’infographie n’existait pas pour nous aider au montage.

Assez rapidement, on arrive au fameux accident de train. Efficace, ça oui, ca déraille, ca explose et ca fait du bruit. C’est assez impressionnant, malheureusement le passage dans la bande-annonce nous montrant la porte du train gondoler et qui a disparu, nous laissant au début dans le doute de ce que peut comporter le train (enfin si on fait abstraction de la promo du film).

Puis la seconde partie fait entrer le gouvernement, les autorités, le mystère qui se trame autour de l’extraterrestre. Même si ça dure pas longtemps. Puis la chose venue d’ailleurs dévaste la ville, mais qui le fera moins efficacement que Cloverfield (d’ailleurs les bestioles sont morphologiquement assez identiques dans les deux films). Et puis la fin, c’est assez cucul. On a pas le « téléphone maison » mais le départ est assez niai, sans grande explication, c’est une fin maladroite. Mais avec de bons acteurs bien dirigés on a heureusement un brin d’émotion. Mais ça nous laisse quand même un gout amer en bouche, nous faisant oublier les qualités du début du film en « Super 8 ».

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