Thing (The) (1982)

The Thing

Réalisé par John Carpenter

Avec Kurt Russell, Wilford Brimley, T. K. Carter
Pays:  Canada,   États-Unis
Genres : Horreur, Mystère, Science Fiction, Thriller
Durée : 1 h 48 min
Année de production : 1982
8.25/10

Je me rappel petit être passé devant ce film à la TV, mais c’était certainement trop sanglant pour qu’on me redirige ailleurs. Depuis, j’en gardais une image très gore vu que j’avais vu qu’une scène mais finalement loin de ce que je pouvais imaginé…

The thing est une belle réussite dans son genre. Le film qui a déjà 30 ans, ne souffre absolument pas du temps. Et bizarrement quand on compare la chose d’y a 30 ans et celle d’aujourd’hui dans la préquelle, sincèrement y a pas photo, l’animatronic a été une belle réussite dans les années 80, c’est bluffant de voir des effets mécaniques aussi beaux, aussi réussis, aussi hostiles, alors qu’on penserait à juste titre que les CGI par ordinateur serait toujours un succès. Et bien pas toujours, la preuve dans le comparatif des deux films. Rob Bottin employé par le célébrisime Rick Baker, sublimera un bon nombre de film en terme d’effet comme Total Recall, King Kong (1976) ou même Hurlements mais surtout The thing qui tient sa force cette magnifique « chose ».

Un seul élément pour moi fait défaut dans ce film. C’est le manque d’angoisse et de peur que le film prétend offrir, tout comme la préquelle d’ailleurs. On sent bien qu’il y a quelque chose qui cloche dès le début (d’autant plus après avoir vu la version 2011). Carpenter joue sur la paranoïa mais malheureusement j’ai n’ai pas eu de suée froide, juste quelques doutes sur la créature et donc sur les personnages. Un petit manque que je regrette, pourtant les conditions était là surtout avec une belle image haute définition qui nous fait oublier la temporalité du film. Le contraste entre l’extérieur grandiose et blanc et l’intérieur obscure et tortueux est captivant et à la fois inquiétant. On ne sait finalement pas ou se réfugier. Aucun des espaces n’est rassurant laissant les personnages dans un isolement inconfortable.

La musique (Ennio Morricone) dont le thème qui se retrouve au début et surtout à la fin amène une certaine ambiance pesante, face à une fin ouverte (a priori qui a une suite dans le jeu vidéo) laissant le spectateur aguerrit et plein de doute comme si il était près des personnages. Certains codes cinématographique du genre sont repris (on pense à Alien sorti 3 ans avant), il n’en reste pas moins un huis-clos réussit et intelligent. Peut-être pas un chef-d’œuvre mais certainement un classique.

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