Transformers : L’Âge de l’extinction (2014)

Transformers : L'Âge de l'extinction

Réalisé par Michael Bay

Avec Mark Wahlberg, Stanley Tucci, Nicola Peltz
Pays:  États-Unis,   Chine
Genres : Action, Aventure, Science Fiction
Durée : 2 h 45 min
Année de production : 2014
7.75/10

Sur le papier animer les jouets « Transformers » au cinéma n’était pas ce qui faisait le plus rêver. En 2007, Michael Bay est arrivé à matérialiser avec brio les robots de chez Takara Tomy et Hasbro pour créer un blockbuster de qualité, à la fois divertissant et spectaculaire. Surfant sur la vague du succès, il enchaine deux ans plus tard avec un second opus bien moins original et se rattrapera avec un troisième épisode explosif en 2011.

Je n’avais pas spécialement envie de me voir un nouvel épisode de Transformers. Michael Bay en avait fait le tour, lui-même ne voulait plus plonger sa caméra dans cette saga. Succès oblige et dollars en poche, il se lance tout de même sur un quatrième épisode. Celui de trop? Je le pensais fermement même si l’arrivée de Mark Wahlberg rafraichissait un peu la saga. De plus le départ de Shia Labeouf, qui commençait à devenir pénible à faire ses caprices, n’était pas une mauvaise chose.

L’appel du film divertissant en mode « no brain » m’a fait de l’œil et j’ai finalement passé le cap du visionnage. Les premières 20 minutes ont d’ailleurs été longues et sans intérêt. La mise en place de la fille de Wahlberg n’était pas nécessaire. Elle se justifie en rien, si ce n’est d’amener une « bonasse » blonde en personnage féminin. En plus, même si c’est voulu l’écart d’âge est un peu poussif, enfin là n’est pas l’intérêt du film. On se retrouve assez rapidement avec les Autobots et les Decepticons. Mais la surenchère commence au vu de la liste conséquente de personnage qui existe dans la franchise. Ressuscité par KSI, Mégatron refera surface sous une nouvelle forme, laissant le coté mécanique pour se mouvoir par un procédé de dématérialisation qui le rend encore plus rapide. Enfin pour mixer l’ancien et le nouveau, les Autobos feront appel aux Dinobots, une race de robot aux allures de dinosaures, qui seront ressuscités du passé pour combattre le futur!

Le schéma étant posé on s’attend à voir ce qui a fait le succès des premiers films. Et même si c’est dans la même veine, l’ultra-spectaculaire fait toujours surface. On est véritablement happé par les tableaux héroïques que nous propose le réalisateur. La matérialisation des robots et les scènes d’actions se retrouvent être au final qu’un film d’animation sur son procédé. On se demande ce qui reste de réel là-dedans? On ne sait plus distinguer le vrai du faux. Doit-on encore caractériser cette œuvre en tant que film et non film d’animation?

La maitrise des effets est juste ultime. Mais au delà de savoir les réaliser, c’est le réalisme de l’action confronté au spectaculaire qui force le respect. Avoir l’idée de défoncer la moitié d’une ville n’est pas le plus complexe à faire mais de respecter les fondamentaux en physique surtout avec des charges aussi lourdes rend le film intéressant de ce point de vue. Parce que déformer un bateau, un avion ou un robot, ça nécessite certainement du temps mais aussi des calculs. Le tout nous donne des scènes parfois totalement WTF (l’aspiration de la ville, les robots cracheurs de feu…) mais on ressort de cette bataille totalement déboussolé. Moi qui n’avais pas vraiment envie de revoir les Transformers, au final je suis ressorti du film avec (quasi) les mêmes impressions que sur l’attraction du film à Universal Studio. J’en ai pris plein les yeux et pas que… le buttkicker n’a jamais aussi bien porté son nom! Associé à un son détonant, les basses ont certainement alarmé mes voisins!

Du gros blockbuster qui tâche! Michael Bay est un réalisateur qui sait nous surprendre. Qui l’aurait cru avec ce qu’il nous avait déjà offert par le passé. La surenchère des effets fonctionne et même si ça dure 2h45, on ne se lasse pas de se faire violer nos yeux par des images explosives et colorées. Nos oreilles ne sont pas en reste…

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