Venom: Let There Be Carnage (2021)

Venom : Let There Be Carnage

Réalisé par Andy Serkis

Avec Tom Hardy, Woody Harrelson, Michelle Williams
Pays:  États-Unis
Genres : Science Fiction, Action, Aventure
Durée : 1 h 37 min
Année de production : 2021
4/10

Comme son titre l’indique, on n’est pas loin du carnage! Venom 2 est une déception s’orientant totalement sur un autre registre comparé au film original. En effet, Venom est clairement devenu un bouffon qui passe son temps à faire des blagues, dévoilant un Tom Hardy assez ridicule s’intégrant dans un scénario bien creux. Rien de bien surprenant dans l’ensemble d’autant plus que la création de Carnage par intermédiaire de Venom n’a pas véritablement d’explications et d’approfondissement.

https://www.cinechezmoi.fr/wp-content/uploads/2023/09/venom-let-there-be-carnage-2021.jpgL’être violent d’origine extraterrestre n’est ici qu’un simple anti-héros un peu mordant mais  bien trop sympathique pour en devenir le futur ennemi de Spiderman. Toutes les 5 minutes, il y a une tentative gênante pour nous faire rire. En plus d’être lourd, on ne comprend pas ce que ça vient faire là si ce n’est la volonté de Sony de vouloir toucher un public plus large. Autant dans le premier c’était bien dosé, autant ici cela en devient épuisant, voire gênant. Et puis cette tête de Venom qui serpente autour de Tom Hardy, pour arriver à communiquer avec son hôte, est véritablement la plus mauvaise idée du film. Seul Woddy Harrelson arrive à sortir son épingle du jeu avec cette tête de tueur qu’il a l’habitude maintenant de nous offrir et qui lui va à ravir pour son personnage de Cletus Kasady/Carnage.

Rien est innovant dans cette suite. Tout cela aurait pu encore passer si le film avait gardé la qualité esthétique du premier film mais hélas pas une scène ne rivalise avec le premier film en terme de qualité photo ou de chorégraphie. Le réalisateur Andy Serkis aurait dû rester à la place qui est normalement sienne, c’est-à-dire interpréter les créatures sans chercher à les mettre en scène!

Trop de blagues, manque cruel d’obscurité, le duo Venom/Brock bat de l’aile dans un second opus bien dispensable!

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