Alice au pays des merveilles (2010)

Alice au pays des merveilles

Réalisé par Tim Burton

Avec Johnny Depp, Anne Hathaway, Helena Bonham Carter
Pays:  États-Unis
Genres : Fantastique
Durée : 1 h 48 min
Année de production : 2010
7.5/10

Quand je lis que ce film est un long-métrage de commande pour Burton et que c’est qu’un « faiseur » de film, je me marre de voir qu’il y en a qui pense tout ce qu’ils lisent! Suffit quand même de voir le film pour comprendre que l’univers de Burton est totalement retranscrit dans ce film, et que même si ca pouvait être à l’origine un film de commande, ca en reste un travail de fond et de forme de la part du réalisateur qui signe une œuvre terriblement bien maîtrisée sur l’image et sur l’adaptation même du livre de Lewis Caroll.

J’ai eu à un moment aussi des doutes en regardant la bande-annonce très colorées, qui irrité des fois l’oeil avec des incrustations parfois maladroites. Mais finalement c’est loin d’être le cas, l’intégration des personnages réels et animés sont véritablement une réussite sur la totalité du film. On applaudit souvent le travail de Pixar sur son animation, mais ici on est vraiment pas loin du film d’animation… Que reste-t-il de réel? Difficile à dire puisque chaque élément est très bien intégré et il est difficile de savoir si le corps d’un homme juxtaposé avec la tête d’un acteur est réel ou pas.

Les couleurs du film dans la forêt des merveilles sont sublimes, et même si la flore reste beaucoup moins inventif qu’ Avatar, ça reste tout aussi percutant. Le chat de Chester est trop beau, même si il ne le paraît pas sur l’affiche, le lapin blanc est hyper réaliste et la chenille nous fait remonter la nostalgie du dessin-animé de Walt Disney réalisé en 1951. On en regrette presque le chanson du Non-Anniversaire avec le Chapelier fou joué ici par un Johnny Deep avec des yeux dissemblables qui en devient méconnaissable.

La 3D est net, les couleurs ressortent bien, l’œil du spectateur est préservé avec des mouvements de caméra pas trop rapides et finalement même si je suis contre le passage des films en 3D si ils ne sont pas pensés à l’origine en 3D, je dois dire que je reste bluffé par les effets saisissants et que finalement y a pas de différence entre un film pensé à l’origine en trois dimensions ou un transfert de film 2D > 3D. Après il est certain qu’un réalisateur qui pense dès l’origine du film avec ce concept pourra toujours jouer avec des effets de caméra pour que ses personnages soit filmés sous un angle plus impressionnant à l’écran (exemple: un cavalier bandant une épée vers l’avant) mais ca ne reste qu’accessoire puisqu’on se rapproche plus dans ce cas d’une attraction que d’une œuvre cinématographique.

Acteurs, réalisateur, génies de l’infographie, l’équipe du film nous sort une adaptation fidèle au livre, un univers 100% Burtonien (faut aimer!). On ne s’embête pas une seconde et on se laisse bercer par la suite du conte de notre enfance. Pari réussi!

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