Creepshow 2 (1987)

Juvenile delinquency is the product of pent-up frustrations, stored-up resentments and bottled-up fears. It is not the product of cartoons and captions.
But the comics are a handly, obvious, uncomplicated scapegoat. If the adults who crusade against them would only get as steamed up over such basic causes of delinquency as parental ignorance, indifference and cruelty, they might discover that comic books are no more a menace than Treasure Island or Jack the Giant Killer. »
Creepshow 2

Réalisé par Michael Gornick

Avec George Kennedy, Dorothy Lamour, Lois Chiles
Pays :  États-Unis
Genres : Horreur, Film à sketches
Durée : 85 minutes
Année de production : 1987
4.5/10

Autant l’immersion dans les années 80’s à travers le premier film était de qualité, autant dire que là le niveau de qualité n’est absolument pas constant entre les différents épisodes de cette suite pas très glorieuse. Introduit par un dessin animé pas bien joli, il n’aura comme fonction que de lier les épisodes en les extirpant d’une bande-dessinée. Ici ce ne sera que 3 épisodes qui seront comptés.

Le vieux chef tête-de-bois n’est pas un mauvais épisode en soit mais le plan sur la statue de bois et son titre significatif nous dévoile très rapidement l’intrigue qui va se développer dans la petite boutique perdu dans ce décor de far-west. On insiste lourdement sur la gentille famille qui va subir un hold-up mais rapidement on connait la suite. C’est marrant mais ça devient assez ridicule tant on sait de quel bois le vieux chef indien se chauffe.

Le radeau est l’épisode le plus mythique, le plus marquant et le plus sympa dans la lignée du travail de Romero. Pourtant il ne prétexte pas à avoir un scénario très développé. Mais cette nappe huileuse qui va encercler le groupe d’amis est un bon alibi pour les laisser à leur triste sort sur le radeau. Autant la nappe de pétrole est risible sous son aspect de bâche noire que l’ont accompagne sous l’eau, autant la texture qu’elle prend sur les humains est juste magique! Il est cependant assez ridicule de voir qu’un des jeunes (qui s’allume une clope alors qu’il est arrivé à la nage) va en profiter pour s’occuper de sa copine durant un moment aussi glauque (après la mort de ses deux potes) , mais cela sera au moins le bon prétexte pour voir une paire de seins. On en serait frustré au vu du sweet qu’elle se paye pour aller se baigner dans un lac durant tout l’épisode. Un épisode bien emballé (non il n’y a pas d’allusions avec Albal).

L’auto-stoppeur est bien agaçant, enfin c’est l’héroïne qui l’est en faite. Seule à son volant elle commente tous ses gestes, jusqu’à ce qu’elle prenne un auto-stoppeur… sur le capot de sa voiture. Des situations gonflantes, pas crédibles et qui démontre fortement le vieillissement de ce genre de réalisation. Les effets sanguinolents sont grossiers et même si c’est parfois dégoutant, jamais cela ne fait véritablement flipper. Pour que cela fonctionne aurait-il fallu que le spectateur sourcille un minimum?

C’était déjà le cas un peu avec le premier, ça se confirme ici, cette saga a du mal à se positionner entre fantastique et horreur. Même si elle a la volonté de jouer avec les craintes du spectateur, cette suite manque autant d’ingéniosité que d’effroi.

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