300: la naissance d’un empire (2014)

300 : La naissance d'un empire

Réalisé par Noam Murro

Avec Sullivan Stapleton, Eva Green, Lena Headey
Pays:  États-Unis
Genres : Action, Guerre
Durée : 1 h 42 min
Année de production : 2014
6.5/10

On ne prend -pas- les mêmes et on recommence. 300, premier du nom, avait en sa faveur une réalisation brillante et esthétiquement aboutie, en plus d’amener un bon scénario. Cette suite ne sera pas à la hauteur de travail de Synder. La pleine puissance des images n’est pas. On a en contre partie toute la mythologie qui découle du premier film pour continuer ce péplum nouvelle génération avec satisfaction entre terre et eau.

Avec une telle suite, est-il obligatoire d’en garder l’esthétique? Je pense. Le souci c’est que même si ça se calque sur les ralentis du premier film, j’ai trouvé le travail un peu plus « bricolé ». L’image est trop contrastée, laissant les contre-jours l’emporter sur les personnages. Les gerbes de sang, surtout sur le premier combat ressemblent plus à des gerbes de boues, et puis l’abus n’est pas de bonne facture. C’est très bien de rendre les combats sanglants mais parfois on a quelques litres pour un simple petit doigt, faut juste pas être trop regardant là dessus.

Eva Green est le personnage qui fait plaisir. Cette femme qui a le pouvoir face à cette horde d’homme devient le personnage qu’on retiendra dans cette suite. Ce ne sera donc ni Themistocles, ni la Reine qui motivera les troupes. Sa haine et son dévolu rend l’intrigue intéressante, bien plus que la cohabitation du nouvel empire qui se soulève. Même la scène sexuelle qui généralement est barbante ou inutile dans ce genre de film a de la poigne, le coté animal qui ressort de son personnage montre toute la férocité d’Artemisia (et puis a elle seule y a le quota boobs). Ce qui est dommage c’est d’en avoir oublié le rôle de Xerxes. Pour finir, on note un générique final sublime et réalisé avec attention.

Une bonne petite suite qui s’ajuste au premier avec son propre univers mythologique mais qui n’arrivera jamais à la pleine puissance d’un Léonidas.

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