Artistes et modèles (1955)

Artistes et modèles

Réalisé par Frank Tashlin

Avec Dean Martin, Jerry Lewis, Shirley MacLaine
Pays:  États-Unis
Genres : Comédie, Musical
Durée : 1 h 49 min
Année de production : 1955
4.5/10

Ce n’est pas parce qu’il y a Jerry Lewis que c’est forcement drôle. Le souci majeur de ce film c’est qu’il est scindé en deux parties totalement inégales et surtout qui n’ont (presque) rien à voir l’une avec l’autre.

Durant près de 80 minutes, on a le droit à une successions de gags et de sketchs entre Jerry Lewis et son compagnon Dean Martin habitant dans un immeuble de plusieurs étages. L’ensemble de cette première partie se résume à monter et descendre les marches, semer des quiproquos et faire rire le spectateur. Ça fonctionne parfois, et parfois c’est agaçant. Jerry Lewis qui joue le crétin de service en fait parfois trop, surtout quand il se jette dans les escaliers à chaque fois que sa partenaire pousse la chansonnette. Enfin, le personnage nigot et cocasse est attachant et on n’arrive pas à le détester, surtout qu’il y a certains gags qui sont bien pensés.

Puis vient la seconde partie alors qu’on pense le film presque terminé. Jerry Lewis rêve et dicte des informations diplomatiques importantes et là s’enchaine une quête autour de ce mystère. Le film démarre enfin sur une intrigue intéressante et on regrette presque que cela soit trop court et qu’elle n’est quasi aucune répercutions sur la première partie. Même si cette seconde partie est bien plus solide, l’humour n’est pas négligé, bien mieux approprié et plus aboutit. Le lancé d’armure dans les escaliers est même brillamment pensé, tout comme Jerry Lewis qui se motive à un match de boxe contre ses adversaire.

Une scène sur deux est chantée. Même si cela parait absurde aujourd’hui, pour l’époque c’était de rigueur dans ce genre de comédie. Et sincèrement même si ça nous sort du film, c’est suffisamment bien chanté et bien chorégraphié pour l’apprécier à sa juste valeur. On sent forcement l’influence du travail de Dean qui l’emporte parfois sur l’humour de Jerry.

Une comédie trop inégale, qui nous offre une très bonne dernière partie. Un film simple et récréatif.

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