Box (The) (2009)

De la 4ème dimension à X-files : Déroutant

The Box

Réalisé par Richard Kelly

Avec Cameron Diaz, James Marsden, Frank Langella
Pays:  États-Unis
Genres : Science Fiction, Thriller
Durée : 1 h 55 min
Année de production : 2009
7/10

Troisième long métrage du réalisateur Richard Kelly après Donnie Darko et Southland Tales, The Box est l’adaptation de la nouvelle de Richard Matheson «Button, button» écrite en 1970. Classé dans le genre de la science-fiction, le synopsis mystérieux nous oriente sur une histoire inédite et qui donne envie d’en savoir plus. J’aime l’idée d’un objet mystère qui peut changer à tout jamais la vie d’un homme et le faite que ce soit fait par un réalisateur aussi mystérieux que le film m’enchantait au plus haut point.

Le début commence sur une histoire d’un couple qui mène une vie quasi-normale, et qui ne pouvait pas rester ainsi au vu du synopsis. Cette vie qu’ils ont mis du temps à construire va être bouleversée après l’arrivée d’un mystérieux personnage qui va leur faire une proposition pas très catholique… mais qui refuserai une telle offre? C’est cette question finalement qui est remise en cause durant tout le film: L’homme peut il résister à l’appât du gain?

Le choix d’appuyer sur le bouton durera un moment à l’écran sans que l’on s’ennuie, la réflexion du couple est haletante même si on connait déjà la finalité du geste. C’est fou le nombre de minutes qui peut passer sans aucun rebondissement et que l’on peut faire avaler aux spectateurs quand on a une bonne intrigue.

Paf! Le couple, Norma et Arthur Lewis ont fait leurs choix, le film prend une autre tournure. Tout s’accélère. Tout s’engrène normalement jusqu’à ce que le public à 20 minutes de la fin s’avance dans les sièges du cinéma en se tenant la tête. Alors que tout semblait limpide de A à Z est totalement brouillé sur la dernière partie. On ne sait plus où on va… Que se passe-t-il? Mais bordel où va-t-on? C’est énorme on va arriver à la fin du film, et on va se faire pieger par un scénario incompréhensible? Non, Richard Kelly, nous embrouillera bien jusqu’au bout en nous donnant des éléments de réponse tout en laissant le spectateur rêveur, penseur, happé par l’histoire. Seul les passages dans les couloirs d’eau sont à la fois moches et incompréhensibles et surtout inutiles. La lumière s’allume, nos cerveaux sont en ébullition, il faudra un bon quart d’heure pour comprendre cette belle aventure aussi mystérieuse que captivante.

Question casting, Cameron Diaz est plus mature (il est loin le temps des Drôles de dames!) et semble être une femme plus forte. James Marsden a du mal a se détacher de son rôle de Cyclops (en tout cas je le vois toujours avec ses lunettes laser) mais il joue très bien, rien a redire de ce coté. Le personnage de Arlington Steward joué par Frank Langella est…effrayant. Son personnage est aussi magnifique qu’horripilant. En résumé, un casting crédible et qui nous fait même oublié qu’on est dans un film.

Réalisation bien menée, scénario intriguant, une fin déroutante. La boucle est bouclée, mais la fin est encore ouverte. Un cinéma qui peut faire peur (j’exclue totalement les aspects religieux, aucune envie de faire parallèle), mais qui donne lieu à une belle réflexion.

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