Power Rangers (2017)

Il fallait pas s’attendre à du grand blockbuster mais Transformers, sur ses débuts, a su créer une saga ambitieuse, on aurait pu espérer un minimum de divertissement sur cette nouvelle franchise. En effet l’idée de faire de l’argent est bonne à prendre et quoi de mieux pour capitaliser sur une fibre nostalgique avec une marque qui a bercé l’enfance de toute une génération.

Cependant, rien n’est ici véritablement positif. Le casting est totalement raté et fade. La caricature des adolescents ne laisse que peu de conviction à travers des personnages qui manque cruellement de maturité. Les jeunes sont totalement perdus dans cet environnement numérique. Et Bryan Cranston en Zordon ne relève pas le niveau.

Par ailleurs, on regrette cette omniprésence musicale beaucoup trop dérangeante tentant de servir une histoire archi-nulle, pas bien meilleure que la série de notre enfance. Le mixage audio est réputé pour être une véritable démonstration sonore mais on cherche encore pourquoi. Rien de transcendant. Seul le contraste de l’image rend l’œuvre un peu plus contemporaine mais les couleurs des personnages resteront éternellement kitchs. On ne pourra pas s’empêcher de penser à la parodie des Inconnus! Essentiellement ciblé pour les plus petits, le temps est long et l’arrivée du boss final, Goldar, ne nous captive pas plus, même avec la transmutation du Megazord.

Les films des années 90 n’avaient déjà pas marqué leur temps et ce reboot restera dans les méandres des adaptations ratées et oubliées.