Saw 6 (2009)

Règle n°1: Tu ne fera point de jeux de mots sur le titre

Saw 6

Réalisé par Kevin Greutert

Avec Tobin Bell, Costas Mandylor, Betsy Russell
Pays:  Australie,   Canada,   Royaume-Uni,   États-Unis
Genres : Horreur, Mystère
Durée : 1 h 30 min
Année de production : 2009
7/10

Début d’une saga très bien pensée, mais bâclée par un quatrième opus avec des personnages venus d’ailleurs, les scénaristes sur les deux derniers films ont rétablis la barre, en recomposant un puzzle tordu et bien amené. Jigsaw même mort n’a jamais été aussi présent. La force de cette opus est de ramener la cause de John Kramer et ainsi faire remonter tous les personnages de la saga (Amanda, Dr. Gordon, …) et en remettant brillamment en scène le personnage de l’Agent « Estrosi » Strahm qui à l’origine était apparu comme un cheveu sur la soupe.

Là où s’était arrêté le 5ème opus, cette suite repart sans perte de temps. Beaucoup de personnages remonte à la surface, il faut se remémorer vite ce qu’il s’était passé dans les autres épisodes mais des flash-back aident le spectateur à se remémorer les pires scènes de souffrance. Les tortures restent toujours innovantes et dès l’arrivée de la première scène, il faut déjà avoir le cœur bien accroché. La force mécanique face à la souplesse du corps humain fait toujours grincer des dents. Les prothèses, les litres de sang sont un véritable travail de qualité sur ce film, pas une seule fois on se dit « tiens, sympa le bras en mousse ». Les motivations de Jigsaw sont bien plus accentuées, et la gratuité et l’injustice de la violence sont abdiquées.

Après les médecins, les drogués, les flics, Jigsaw s’oriente cette fois-ci sur les courtiers d’assurances et bizarrement on aime ça. Eux qui calculent notre probabilité à avoir un crédit ou à nous assurer en regard de notre niveau de santé en faisant abstraction de notre envie de vivre ou de combattre la maladie (une réalité pas si lointaine) subiront le revers de leurs calculs.

Niveau casting, John Kramer reste fidèle dans son rôle et se cantonne toujours à son physique de déterré. A mon avis, ca va être difficile pour lui dans le futur de trouver d’autres rôles au cinéma, un peu comme Robert Englund, icône des années 80 dans le rôle de Freddy Krugger. Quant à l’agent Strahm, il est impudent et je sais pas si c’est l’acteur qui le rend ainsi ou si c’est son rôle qui est écrit comme ça mais des fois j’ai l’impression que ça sonne faux. Sa façon de marcher au ralenti, serein et vaniteux, me semble penser qu’il est quand même à coté de la réalité au vu de ses agissements surtout qu’à l’origine il n’a pas l’air d’avoir un mauvais fond en tant que agent de police.

On fini sur un fin ouverte encore plus que les autres fois, et après un essoufflement de la saga et une bonne reprise en main de la part des scénariste, j’ai bien envie de voir la suite.

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