Choose or Die (2022)

Choose or Die

Réalisé par Toby Meakins

Avec Iola Evans, Asa Butterfield, Robert Englund
Pays:  Royaume-Uni
Genres : Horreur, Thriller, Drame
Durée : 1 h 24 min
Année de production : 2022
6/10

Sous couvert d’un concept qui jouera sur la nostalgie des jeux des années 80’s, surfant sur les bonnes « vibes » de ces années, Choose or Die est un thriller avec plein de bonnes idées mais a tendance à s’enfermer dans un cheminement des plus prévisibles. Le film optant pour le parti pris de se focaliser intimement sur le sort de son héroïne et de son entourage très restreint sans chercher à multiplier d’autres victimes extérieures.

CHOOSE OR DIE • Explication de FilmL’idée du jeu dont tu es le héros va rapidement en « jeu vidéo qui tue ». Au-delà d’un budget restreint, le film parvient à miser sur d’amusantes trouvailles de mise en scène sur certaines de ces épreuves et de leurs incarnations violentes dans notre réalité. La bonne surprise vient surtout lors de l’affrontement avec le boss final, même si ce dernier est très mal amené. Les tenants et aboutissants de ce combat sur les protagonistes par leur façon de prendre l’ascendant l’un sur l’autre se révéleront extrêmement malins et démontreront que « Choose or die » avait de l’originalité dans son scénario. On regrettera juste cette seconde fin totalement inutile, un épilogue qui cherche à vouloir conclure totalement son intrigue, alors que la scène aurait pu très bien être l’introduction d’un opus suivant.

Iola Evans piquera le rôle principal à celui qu’on aurait imaginé en tête d’affiche, Asa Butterfield. Enfin, toujours un plaisir de voir la frimousse d’Eddie Marsan, dans un rôle à contre pied. Niveau horrifique, les quelques scènes de meurtres restent suggérées ou comiques avec cette scène improbable où une victime vomit de la pellicule et la ravale lors du rembobinage. Choose and die ne fait pas peur et flirte plus avec le fantastique que l’horreur.

Un film Netflix qui prône la nostalgie des années 80’s et qui se révèle avoir autant de bonnes idées que de passages plus paresseux, faute certainement de moyens.

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