Expendables 2: Unité spéciale (2012)

Repose en pièce!

Expendables 2 : Unité Spéciale

Réalisé par Simon West

Avec Sylvester Stallone, Jason Statham, Dolph Lundgren
Pays:  États-Unis
Genres : Action, Aventure, Thriller
Durée : 1 h 42 min
Année de production : 2012
7.75/10

Les déceptions que j’avais eu dans Expendables, premier du nom sont ici dissoutes. Alors que je reprochais un manque de réelle action entre les acteurs et une histoire qui faisait semblant d’être intelligente, me voilà enfin conquis avec un vrai film de bourrin sans grande histoire qui ne sert à rien et de la « putain » d’action qui a fait frémir mon siège durant toute la séance. Sur cette suite on n’a pas qu’une intro et une fin avec plein de vide au milieu, on a du gun qui claque, de la douille qui rebondit et de l’explosion qui fait plaisir avec un rythme assez soutenu.

Qui n’a pas rêver ces dernières années voir le déssué Chuck Norris Facts se moquer du buzz qui tourne autour de lui sur la toile? Qui aurait un jour pensé voir Stallone mettre une bonne gifle à JCVD? Qui n’aurait pas voulu voir Willis et Schwarzy dérouiller les méchants dans une smart, digne d’un sac à dos pour leurs corpulences? Les petites répliques comiques sont toujours les bienvenues, et ne pollue en rien le film, on est loin de la parodie, même si Schwarzy en joue beaucoup de son rôle de Terminator ou Sly de Rambo. Le film est bourré de référence et la réalisation de West est loin d’être bâclée.

Stallone est grand, fort, il ne renonce jamais et même si vieillit il tient la route et en bon chef il est très convainquant (on sent presque le réalisateur du premier opus dans ses manœuvres). Statham quand à lui garde les plus belles scènes de combat (dans l’église c’est visuellement beau), il est le plus entrainé/jeune et ça se ressent à l’écran. Dolph Lundgren fait du Dolph, il est bien présent mais ne rivalisera jamais avec la stature de ses comparses, tout comme Randy Couture d’ailleurs. Jet Li fera qu’une maigre apparition malheureusement mais il ne nous manque pas. JCVD en grand méchant on n’y aurait pas cru sur le papier mais ça fonctionne super bien. Imbu de sa personne, lunette noir à l’appui, il est magnifique (enfin quand il enlève les lunettes on sent les années qui commence à peser sur ses valises). Le combat final aurait mérité quelques secondes de plus et moins de découpe mais c’est tout de même jouissif.

Les « space cowboy » de la gâchette assurent grave! Un cocktail détonant, totalement décomplexé et efficace. Un hommage aux actionneurs des années 80/90’s.
Même si ils commencent à avoir l’œil vitreux, on appréciera les performances de ce fabuleux cast et on peut encore espérer ne pas les entreposer au musée trop rapidement.
Vivement la suite avec des femmes et sexy on l’espère!

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