Maniac (2012)

Maniac

Réalisé par Franck Khalfoun

Avec Elijah Wood, America Olivo, Nora Arnezeder
Pays:  France,   États-Unis
Genres : Crime, Horreur, Mystère, Thriller
Durée : 1 h 29 min
Année de production : 2013
5/10

Heureusement que le film est court car le partie pris de mettre toutes les scènes du tueur en vue subjectif, c’est lourd. Certes le faite d’être dans son corps renforce l’enfermement et la folie qu’on a de lui, mais on a parfois envie de voir avec une vision plus large. D’ailleurs il est dommage que ce parti pris soit à un moment erroné, ou alors son sens est mal ordonné, parce qu’il y a une unique scène de meurtre où l’ont sort de son corps pour le voir agir de l’extérieur. Est-ce pour montrer son double personnage, sa skyzophrénie?

Les scènes amenant les deux bras de l’acteur sont pas mal, mais ca manque parfois de coordination entre les deux acteurs qui les animent. Tout comme les artifices dans les miroirs qui s’expose à montrer la caméra mais qui garde ce petit recul/angle pour éviter d’être vu et qui se ressent trop à l’écran.

Toutes les scalpations sont franchement hideuses. Le réalisme est bien abouti, et on a parfois envie de détourner le regard. Ce qui est dommage c’est de voir ce tueur multiplier ses meurtres les uns derrières les autres, en découvrant trop tardivement sa défaillance avec son passé et la relation qu’il a eu avec sa mère. Une relation que j’aurai voulu voir plus travaillée, plus longue, plus développée au détriment de meurtres qui saoule un peu.

Elijah « Frodon » Wood a bien la gueule de l’emploi, et c’est bien de le voir se mouvoir dans un autre rôle qu’un Hobbit. Mains sales, visage fatigué, on le sens torturé par son passé mais ça ne suiffera pas pour le détester ou l’aimer, on est souvent dénué d’émotion si ce n’est les quelques meurtres qui nous font faire la grimace. La scène finale amène quand même le questionnement autour de l’impact du passé et la protection de son soi.

Un film plaisant sur un format très court et chiant sur un format plus long au vu de sa technique de cadrage et surtout face à un scénario pas assez développé qui avait le potentiel d’en donner un peu plus.

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