MegaVixens (1976)

Russ meyer, le saint des seins!

Megavixens

Réalisé par Russ Meyer

Avec Edward Schaaf, Raven De La Croix, Monty Bane
Pays:   États-Unis
Genres : Comédie, Erotique
Durée : 1 h 20 min
Année de production : 1976
4/10

Expert en gros seins, aux fesses bien potelées et aux membres imposants, l’iconoclaste Russ Meyer revient pour une comédie érotique trash.

A contrario de son précédent film SuperVixens, la déconstruction du scénario sera le défaut majeur du film. Pourtant au départ, on est lancé sur une enquête caustique avec la mort d’Hitler, qui après une séance sadomasochiste bavaroise, s’est fait dévoreré par un piranha dans son bain. De cette amorce, la narratrice Kitten Natividad va se trémousser pour tenter de mener une enquête totalement décousue et sans grand intérêt.

Le seul attrait du film (et pas qu’un peu) est la performance de Raven Delacroix. Enfin si on parle de performance, parce que c’est plus sa plastique durant son footing qui intéressera le spectateur que son vocabulaire. D’ailleurs, le film ne se résumera qu’à l’actrice! Le reste c’est bien creux. La place du « mâle » est particulière chez Meyer. Entre le flic obsédé, la brute alcoolique ou Adolf sodomisé, l’homme n’a pas la cote, il préfère offrir ses films à ses nymphes!

A défaut d’être divertissant en matière de sous-culture cinéma des années 70, il en reste pas moins un film érotique avec certains atouts. Essentiellement par sa rythmique, ça vaut bien mieux qu’un film érotique lancinant du dimanche soir sur M6 qui ne dévoile rien si ce n’est l’ennui. Ici, le film ira plus loin que de simples illustrations de grosses poitrines, nous aurons le droit à quelques foufounes, mais rien de bien vulgaire en terme de sexualité. Cependant, il y a quelques scènes gores mais tellement kitschs qu’on ne peut s’empercher de sourire. Le pêle-mêle déployé par le réalisateur fait de cette œuvre un petit OFNI extravagant même si ça manque réellement d’ambition. Mais c’est cette particularité du cinéma de Russ Meyer qui fait le charme de la saga Vixens, même si qualitativement on est au ras des pâquerettes, enfin plutôt de la minette!

Univers délirant et extravagant entre érotisme et gore. Un genre qui n’existe plus et c’est bien dommage, même si avoue-le c’est un cinéma qui a du mal à trouver son public et qui se laisse regarder qu’une fois. Elle aura au moins permis de constituer tout le charme autour de la filmographie de Russ Meyer et de nous offrir le « meyer » en la personne de Raven Delacroix!

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