Monde de Dory (Le) (2016)

Le Monde de Dory

Réalisé par Andrew Stanton, Angus MacLane

Avec Ellen DeGeneres, Albert Brooks, Hayden Rolence
Pays:   États-Unis
Genres : Animation, Familial
Durée : 1 h 35 min
Année de production : 2016
6.75/10

Le monde de Dory n’est pas la suite Pixar qu’on attendait le plus. La mise en chantier d’un second opus est souvent rebutante face à la difficile probabilité d’être au niveau du premier, mais au final le cahier des charges est respecté. Comme le premier film, alors qu’on suivait Nemo, dans ce second métrage, auprès de Dory, on vit une jolie aventure au fond de l’océan abordant une multitude de personnages colorés et animés. On passe un bon moment en compagnie de personnages connus même s’il est bon d’affirmer qu’on préfère les scénarios originaux de la compagnie.

Cependant, les scénaristes vivent dans un monde qu’ils ont créé et manient astucieusement les liens avec le premier film en revenant sur la rencontre accidentelle entre Dory et Marin. Sur certains aspects, la quête narrative semble la même que pour retrouver Nemo quelques années auparavant, une sensation de déjà-vu, l’émotion en moins. Fort heureusement, le bestiaire de nouveaux poissons ou mammifères qu’on découvre ici est fort réjouissant. De la pieuvre Hank, à la baleine Destinée en passant par le béluga Bailey, le rythme ne décroît pas et même si l’absurdité de certains personnages énerve on se laisse au final prendre au jeu dans un environnement très enfantin entre Terre et mer. Initialement, le monde de Dory s’appuie beaucoup sur la nostalgie pour conquérir le cœur des fans mais le film se veut finalement très complémentaire au premier opus. De plus, Dory est un personnage drôle par le fait qu’elle n’a pas de mémoire provoquant des situations cocasses. Les scénaristes abuseront de cet effet « Alzheimer » et ça fonctionne!

La nouveauté d’être sous l’eau n’est plus, mais le monde de Dory est une nouvelle aventure Pixar colorée et drôle. Oubliez le scénario original, Pixar recycle ses fonds de réserve sans pour autant exclure la qualité de ses métrages qui en ont fait la renommée de l’entreprise, rendant cette suite peu salutaire mais complémentaire au monde de Némo.

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