Radiostars (2013)

Radiostars

Réalisé par Romain Levy

Avec Manu Payet, Clovis Cornillac, Douglas Attal
Pays:  France
Genres : Comédie
Durée : 1 h 40 min
Année de production : 2012
3/10

C’est censé être drôle? Non parce que des sourires j’ai du en décrocher sur les doigts de la main. Entre les « Ta gueule » et  « Je t’encule », suivez un groupe d’animateur radio aussi talentueux et immature que Difool, wouhou!. Bon allez c’est naze, j’ai cru au départ rire, mais en faite non.

Le film à une petite trame, avec pleins de gags qui ne servent à rien et qui n’ont finalement pas de sens. Le coup des salles de bain handicapés que se tape Cornillac dans toute les chambres, c’est censé être drôle… ca sert à rien. Le sexe du chauffeur qu’ils cherchent à définir pour aucune véritable raison, ça sert à rien, et en plus faut être con pour ne pas voir que c’est un homme (rire). Les clefs qui tombent dans le ravin, powa trop nul, va les chercher! La sœur de Manu Payet qui s’incruste dans le film sans aucune raison, et qui se tape un des gars sans décrocher une réplique, c’est bidon et surtout ça n’apporte rien.

Clovis Cornillard qui au début est pas mal, fini par être un gueulard fini, il passe son temps à crier sur tout le monde et arrive à nous faire chier. Son petit chef il le fait bien, mais à force on y croit plus. En parlant de chef d’ailleurs, une émission de radio qui fait une tournée en France sans rendre des comptes sur Paris, c’est crédible? Mais oui c’est une comédie mais tentons d’être crédible à minima.

Faudra me virer l’accessoiriste qui est pas capable en deux mois d’été de changer les fringues de Cornillac qui se tape la même veste et la même chemise, et au passage lui dire qu’en été à Marseille, une telle veste à manche longue c’est juste pas possible. Et puis le gimmick avec la clope ça va sur un plan, mais là c’est 100% de ses plans, à croire qu’ils savaient pas quoi lui faire faire si ce n’est que gueuler. Enfin Douglas Attal qu’on pense être le personnage central finalement ne sert à rien, aucune finalité pour lui, il restera dans l’ombre de Payet.

Que reste-il? Un film qui tente quand même d’amener la bonne humeur, même si ça fait pas mal de flop comme leur émission de radio, tout n’est pas à jeter. Manu Payet en tant qu’humoriste ça passe, en acteur c’est pas trop ça non plus. Le gogol qui bégaille emmerde son monde à sortir ses lo–n—gu–es–s répliques et enfin Smithers à la chance de faire un petit pétage de plomb qui réanime le spectateur durant 5 minutes. Bien entendu la chute sur son ticket gagnant c’était du convenu.

Bon allez, si toi aussi tu as 16 ans et que tu veux faire de la radio, inspire-toi de ce film. Wow! Top mégacool!

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