Rec³ Génesis (2012)

[REC]³ Génesis

Réalisé par Paco Plaza

Avec Leticia Dolera, Javier Botet, Diego Martín
Pays:  Espagne
Genres : Horreur, Suspense
Durée : 1 h 20 min
Année de production : 2012
5/10

J’attendais pas mal cette suite, car le second opus qui n’était pas une attente m’a bien surpris sur sa qualité, et que le teaser du 3 (diaporama) présageait du bon. Malheureusement cette attente se finira en déception. Tout d’abord le film n’a aucun lien avec les deux autres films et aurait pu s’appeler autrement que cela n’aurait rien changé au film, ou à la saga. Ce lien manque surtout quand on s’appelle Rec³ et que le 2 laisse une fin ouverte.

 L’idée de nous sortir de l’immeuble et de basculer au sein d’un mariage est une riche idée. Le réalisateur peut se servir de ce moment joyeux (et je peux vous le dire j’en ressors) pour le contraster en moment affreux. Marier le blanc de la pureté avec le rouge de l’horreur est visuellement jolie et de bonne intention mais ça manque de frayeur, même si on sursaute quelques fois quand même (ouai dans le noir en 7.1 avec un cri en surround sur la droite, pile à l’entrée de ma salle ca fait bondir). Comme dit dans le making-of, le scénario se base sur les décors et non le contraire. On sent que le réalisateur se sent obligé de partir dans le jardin, dans le puisard sous la maison, et autres décors souvent pas très raccord pour au final refaire venir ses convives au point A.

Le mariage au départ ne prend pas vraiment, on y croit pas, ca manque de réalisme, et la mariée semble se faire chier. Le doublage presque aussi moche que [Rec], premier du nom, n’aide certainement pas à faire passer cette émotion. La caméra bouge toujours autant, c’est presque gerbant, mais heureusement, le film prend place assez rapidement laissant la « shakycam » par terre. Ce qui reste agréable à voir ce sont quand même les effets d’hémoglobines, les maquillages souvent réussis, parce que ce n’est pas l’histoire qui va innover. Bon… les effets de charcutage sont kitchs, comme le coup de la tronçonneuse qui coupe les gens en deux, qui nous pousse plus à rire qu’à être dégouté mais on s’amuse quand même, en tout cas plus que les mariés.

Un opus parodique qui justifie mal son virus, qui l’expliquera peut être dans une suite, même si un écran en arrière plan nous fait penser que cette contagion se passe au même moment que celle de l’immeuble. Heureusement « John l’éponge » est là pour essuyer les quelques tâches sur la pellicule.

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