Time out (2011)

Time Out

Réalisé par Andrew Niccol

Avec Justin Timberlake, Amanda Seyfried, Cillian Murphy
Pays:  États-Unis
Genres : Action, Science Fiction, Thriller
Durée : 1 h 49 min
Année de production : 2011
5.25/10

Andrew Niccol qui revient à la science-fiction après l’excellent Bienvenue à Gattaca, ça ne pouvait qu’être prometteur. Mais c’est là que le bât blesse. J’en attendais trop de ce film car c’est le genre que je préfère, le réalisateur m’a toujours plus ou moins satisfait, mais malheureusement le scénario tourne en rond avec ce Time out (traduction inutile de In Time). Pour l’association BoM, j’avais écrit une histoire un peu similaire avec un scénario que j’avais appelé: Le dernier souffle. En effet, j’avais imaginé le même principe de compteur sur le bras qui était basé sur une année de temps aussi, et on y découvrait en faite que ce temps se déclenchait pas à la 25ème année mais lorsque nous étions mort, histoire d’avoir une année au purgatoire afin de finir ce qu’on voulait sur Terre. Une histoire avec une belle révélation finale qui malheureusement n’était pas réalisable avec nos moyens, et surtout que le scénario était assez complexe pour se pencher dessus jusqu’au bout. Enfin voilà quand j’ai vu Time out ça m’a fait penser qu’on avait aussi des bonnes idées sur BoM.

Enfin revenons à nos moutons. Le souci majeur de Time Out est que la seconde partie rame, l’histoire a du mal a avancer. Le temps est volé d’un coté puis rendu de l’autre. Un petit passe-passe qui ennuie, on a envie d’aller vers l’avant mais le duo Will & Amanda cherchent des complications qui n’a souvent pas lieu d’être. Sans être mauvais, Justin Timberlake pour moi n’est pas un acteur, il reste avant tout le chanteur que l’ont connait et j’ai déjà du mal de le voir en tête d’affiche, même s’il remplit honorablement son contrat. En plus d’être beau et débrouillard, il va tomber sur une riche héritière qui va se rebeller contre le système. Situation encore maladroite et peu crédible dans ce monde nombriliste. Heureusement, y a Cillian Murphy, toujours aussi charismatique, bon dans son rôle de méchant. Pourtant l’écriture de son personnage est assez bancale. On ne sait pas grand chose sur l’origine de sa fonction et puis là ou le film nous montre que le temps est le cœur de la vie, Cillian Murphy va arriver à en oublier de vérifier « son temps ». Chose peu probable quand on connait l’importance de celui-ci. Beaucoup d’incohérence sur une histoire à l’origine intéressante qui finalement brasse beaucoup de vent.

La satyre du monde capitaliste aurait pu être là, mais difficile de faire ressortir la réflexion philosophique qu’aurait pu nous offrir le film. On voit un pastiche de la société libérale où les humains ressemblent à des horloges fluos sur pattes. Un Bonnie & Clyde du futur qui manque de profondeur essentiellement sur la seconde partie du film. Dommage!

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