Blade Runner 2049 (2017)

Blade Runner 2049

Réalisé par Denis Villeneuve

Avec Ryan Gosling, Ana de Armas, Jared Leto
Pays:  Canada,   Hongrie,   Espagne,   Royaume-Uni,   États-Unis
Genres : Science Fiction, Drame
Durée : 2 h 44 min
Année de production : 2017
4/10

Avec son ambiance particulière, Blade Runner 2049, film post-apocalyptique va suivre son périple autour des mystères entourant les réplicants de la première mouture, objet culte, de Ridley Scott. Cette suite  cherche à retrouver les ambiguïtés du film original, là où son héros l’agent Deckard n’était peut-être pas celui qu’il semblait être. Énigmatique, cette suite est une longue et ennuyeuse « redite » autour des replicants qui développent son propre univers avec un manque évident de profondes réflexions (ou alors fallait-il voir les trois court-métrages d’entre deux ?!)

Dans un environnement plus contrastée, plus sombre, les personnages sont peu abondants. L’histoire est très longue à s’installer. L’histoire est plutôt bonne mais c’est tellement ennuyeux qu’on en perd le fil. Il faut quand même attendre 100 minutes pour que cet arc narratif déclenche chez le personnage principal un questionnement sur sa nature d’individu. Et l’heure suivante pour découdre les premières révélations, assommé par une musique épaisse et ténébreuse.

Blade Runner 2049 Sequel: Ridley Scott Already Has Plans | IndieWireSi on s’extasie devant les désertiques décors et la photographie absolument somptueuses, les théories laborieusement sont édifiées de façons bancales. On a du mal à accrocher à la lenteur du personnage. Niander Wallace interprété par Jared Leto est très peu approfondi. Il conserve certes le mysticisme du « Créateur » mais on aurait voulu un peu mieux comprendre ses motivations. Dénués de véritables connexions, les personnages sont des fantômes monolithiques déconnectés des uns des autres. Ryan Gosling, terne, délivre peu d’émotion à l’écran et retombe dans les travers de certains de ses précédents films. Harrison Ford est assez froid et même si sa scène de baston dans le club holographique mérite le coup d’œil, son personnage manque d’intensité. Deckard est ici seulement pour faire le lien avec le passé et devient l’ombre de son personnage original.

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