Coco (2017)

Coco

Réalisé par Lee Unkrich

Avec Anthony Gonzalez, Gael García Bernal, Benjamin Bratt
Pays:  États-Unis
Genres : Aventure, Animation, Comédie, Familial
Durée : 1 h 50 min
Année de production : 2017
8/10

Image associéeLee Unkrich, pionnier chez Pixar, signe de nouveau une œuvre colorée, aboutie et pleine de bons sens. Coco est une lumineuse illustration de la « Día de los Muertos », fête traditionnelle typique de la culture mexicaine fouillant des sujets comme le deuil, l’oubli ou encore la transmission familiale. On appréciera le portrait des membres vivants ou décédés de cette famille, avec une intrigue qui nous révéle un peu plus ce qui les relie, par mémoire ou par amour.

Le cinéma d’aujourd’hui manque de se renouveler, sauf que Pixar même si par facilité multiplie les suites, va continuellement aborder de nouveaux sujets. Coco creuse ainsi son sujet autour de la mort d’une culture peu dominante à travers l’Amérique pour cibler les plus petits d’entre nous. Et le résultat est une réussite et pourtant le pari était loin d’être gagné.

Graphiquement comme à son habitude, l’équipe de chez Pixar œuvre pour avoir un rendu toujours plus époustouflant. Les personnages sont sublimes, le petit garçon est tendrement animé et son idole est génial. Avec son double visage, Ernesto de la Cruz va dévoiler de multiples rebondissements et un final vif et pétillant. L’équipe du film est parvenue à rendre les squelettes fort attachants, sans que ces derniers soient effrayants avec certains gags visuels bien efficaces grâce à leurs morphologies osseuses. Consultants et recherches pousseront les infographistes à retranscrire fidèlement ce monde trop méconnu ici en Europe, jusqu’à l’intégration du Xoloitzcuintle, le chien nu du Mexique, qui deviendra le compagnon sympathique à la grande langue du petit héros!

Alliant à merveille sincérité, émotions et créativité ainsi qu’une ambiance festive, Coco conserve une vision du Mexique positive, chaleureuse et euphorisante. Trump approuved! Cependant, dans cette frasque mexicaine, leur culture dévoile des personnages excentriques, essentiellement avec les « alebrijes » animaux imaginaires très colorés qui paraissent sortir de nulle part. Pourtant présents, ils manquent un peu de profondeur pour pleinement comprendre leurs immersions furtives. Disons qu’ils ont du mal à se marier avec l’environnement jusque-là dépeint. Mais cela reste un détail dans un scénario fantastique et poétique, agrémenté d’une thématique familiale forte. Pixar continue à nous surprendre.

Le divertissement est bien présent et le rythme vous fera voyager dans ce drôle de conte au-delà de notre monde!

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