Frissons de l’angoisse (Les) (1975)

Les Frissons de l'angoisse

Réalisé par Dario Argento

Avec David Hemmings, Daria Nicolodi, Gabriele Lavia
Pays:  Italie
Genres : Horreur, Mystère, Thriller
Durée : 1 h 40 min
Année de production : 1975
6/10

Dès la première image, on est dans le thème. Un bel arbre de noël, une chanson avec une voix douce et une ombre qui vient en poignardé une autre, devant les yeux d’un enfant (les grandes chaussettes ne dévoilent pas l’identité et le genre de ce dernier). Le générique reprend, le thème lui aussi met dans l’ambiance, on est prêt à suivre ce thriller avec attention. Les meurtres se succèdent les uns après les autres, l’enquête est pas inintéressante et ça saigne pas mal avec des meurtres relativement percutants.

Mais les prises de vues de Argento sont franchement indigestes. Des longs travelling tremblotants, des accentuations voir des arrêts sur des objets, des choix de cadrage pas très naturel, et qui me rend encore plus hermétique au cinéma italien.

La scène où Marcus découvre l’horreur dans la maison est sympathique au début. On découvre petit à petit des indices qui nous amène sur la piste du tueur mais alors franchement quand il fait semblant de tomber en s’accrochant ardemment à la façade on y croit pas mais surtout la musique épileptique est affreuse. Le compositeur s’est jeté de tous son corps sur son synthétiseur pour faire un truc aussi horrible? C’est dommage car le thème du début était bien dans l’ambiance. Et alors le clou du spectacle c’est lorsque la maison brûle, on croirait à une blague avec un briquet filmé puis incrusté, c’est grotesque. Pourquoi ne pas le suggérer plutôt.

La révélation ne m’a pas étonné, j’avais émis quelques doutes, peu de pistes sont amenées vu que peu de personnages sont traitées. La scène du pantin qui sort de nulle part est assez flippante mais là aussi trop vite expédiée. Le dernier coupe gorge est pas mal niveau sanguinolent, même si là aussi on peut se demander en quelle matière est faite sa chaine?

C’est lancinent, l’intrigue est trop mince, et même si le film a rudement vieilli, il reste une œuvre à remettre dans son contexte pour apprécier son atmosphère… de l’époque.

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