Extrêmement fort et incroyablement près (2012)

Extrêmement fort et incroyablement près

Réalisé par Stephen Daldry

Avec Thomas Horn, Tom Hanks, Sandra Bullock
Pays:  États-Unis
Genres : Drame
Durée : 2 h 09 min
Année de production : 2011
8/10

Adapté du roman de Jonathan Safran Foer, Extrêmement fort et incroyablement près se penche avec délicatesse sur la détresse des familles touchées par les attentats du 11 septembre 2001. Se souvenir de ce drame qui nous dépasse encore aujourd’hui reste la force ultime du film.

Nous retournons ce fameux jour, là ou chacun d’entre nous sait où il était au moment du drame, pour continuer dans le deuil souvent oublié des gens qui ont vécu cet événement de près. Et même si nous sommes tous martyrisés par ces attentats, les plus touchés restent ceux qui ont perdu un membre de la famille, un ami ou une connaissance dans les tours du World Trade Center. Et même si les documentaires chaque année nous rappellent la terrible descente en enfer du 11/09 avec l’analyse des attaques par avion, on en oublie souvent les individus en deuil.

Ici, par l’intermédiaire d’un enfant, nous allons vivre au quotidien ce deuil lourd à gérer. Sans savoir où nous partons, le mal être coexiste auprès du spectateur dès qu’un semblant de building en flamme se fait entrapercevoir, là où on entend Tom Hanks dire que tout va bien à son fils sur son répondeur. Hanks qui jouera un petit rôle, mais toujours juste en père aimant vis à vis de son fils. C’est grâce à cette complicité pourtant rapidement mise à l’image, qu’on appréciera le futur destin de l’enfant.

Un an après, on a de la tristesse pour ce gosse qui est en plein déroute à la recherche de la clé mystère qu’il pense que son père lui à laisser. Il se raccroche qu’à ça, il n’a plus que ça de lui. Et c’est grâce à cette quête au milieu de NYC, seul avec son sac à dos qu’il va rencontrer une multitude de personnage, et ainsi faire renaitre par ses mots la mémoire de son père. Sa mère jouée par Sandra Bullock, que je pensais inutile, voir énervante, va elle aussi se dévoiler et porter le deuil avec magnificence, mais ça on ne le sait que plus tard.

La musique est très belle, chacun des personnages est juste porté par le jeu d’un seul gosse qui tiendra le film sur ses épaules. Même si la rencontre avec le grand père est peu utile, il en reste pas moins un moment sympathique, voir magique aussi même si très dispensable.

Une magnifique histoire sur le deuil, par l’intermédiaire d’une quête sur une clé qui finalement sera que prétexte pour nous plonger dans le monde de la Big Apple touché par deux attaques ce fameux jour du 11/09/01.

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