Hôtel Transylvanie 3 : Des vacances monstrueuses (2018)

Hôtel Transylvanie 3 : Des vacances monstrueuses

Réalisé par Genndy Tartakovsky

Avec Adam Sandler, Andy Samberg, Selena Gomez
Pays:  États-Unis
Genres : Familial, Fantastique, Comédie, Animation
Durée : 1 h 37 min
Année de production : 2018
5/10

Continuant dans la saga médiocre, les producteurs d’Hôtel Transylvanie réutilisent ses personnages sans grandes convictions dans une aventure peu palpitante. Toujours autant épileptique, nos héros vont certes changés de décors et pourtant l’histoire est toujours aussi classique maniant quelques drôleries et l’indécrottable (pas très) méchante de service. Dracula monopolisant l’écran ne laisse finalement pas de places aux autres. Les agaçants Mavis et Johnny sont totalement écartés du film et finalement ce n’est pas un mal. Par contre, on regrettera de ne pas voir suffisamment les autres monstres de la troupe. Cela nuit fortement à la dynamique du groupe et recentre trop le film sur la notion de famille, déjà abordée de manière développée dans les précédents opus. Ce qui se passe au château, se passe ici sur le bateau, l’ambiance sombre en moins.

Le petit combat en « DJ Battle » est sympathique parce qu’il manie suffisamment l’auto-dérision. Ainsi, la créature mythique réveillée par Ericka Van helsing pour engloutir Dracula et sa bande se révèle allergique aux « gros sons » de DJ Tiesto, qui lui donnent des envies de meurtre ! En opposition aux redoutables “boum boum”, des airs plus rétro, d’actualité et même un tube de l’été des années 90 résolument entêtant, le final nous sauve de l’ennui total. Mais même avec une bonne Macarena, cela ne relève pas le manque de profondeur des personnages dont le vieux dégueulasse qui ne sert pas à grand-chose ou la pieuvre qui sort de nulle part. Sans oublier l’habituel message sur les apparences trompeuses d’un méchant qui ne souhaite pas véritablement l’être. Mais ça, on l’avait deviné depuis le début…

La frénésie quasi hystérique du montage et des personnages ne suffit pas à masquer la vacuité du scénario. Un opus de plus qui capitalise avec les meilleurs monstres du cinéma sans véritablement nous surprendre. La saga de la déception!

 

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