Inferno (2016)

Inferno

Réalisé par Ron Howard

Avec Tom Hanks, Felicity Jones, Omar Sy
Pays:  Hongrie,   États-Unis
Genres : Thriller
Durée : 2 h 01 min
Année de production : 2016
4/10

Après le mal-aimé Da Vinci Code et le contrasté Anges et Démons, Ron Howard décide, une fois encore, d’adapter au cinéma un roman de Dan Brown avec Inferno.

Autour des neuf cercles de l’enfer de la Divine Comédie de Dante Alighieri, œuvre datant de 1307, l’auteur se pose la réelle question de la surpopulation. La base d’anticipation est intéressante, mais voilà le résultat est bien décevant.

L’idée est de contrer le plan machiavélique d’un simple taré qui veut éliminer une forte densité de la population humaine, afin d’espérer sauver notre espèce. Et c’est notre bon vieux Langdon qui se collera à la tâche. Mais comme à son accoutumé, l’inespéré scénario nous balade dans un « escape game » à échelle mondiale avec un Robert Langdon capable de remonter les pièces du puzzle en pensant comme le philanthrope terroriste. On se questionne sur la crédibilité de la quête avec des indices nombreux et farfelus et pourtant rien n’échappe au professeur.

Résultat de recherche d'images pour "inferno hanks"Tom Hanks colle toujours bien à son personnage du Professeur. Mystérieux et intelligent, il répète une partition que l’on connaissait de lui et qu’on a souvent apprécié. On appréciera la jolie Felicity Jones qui s’empare d’un personnage habile qui dévoile un intéressant double jeu. Omar Sy viendra s’incruster dans son rôle de policier français, on ne boudera pas devoir que le succès lui sourit.

De nouveau, ce qui nous fait rapidement dérailler ce sont les ficelles irrécusables qu’on nous met devant le pif et qui ne parle finalement qu’au génie symbologue, Langdon. On s’y perd parfois, comptant plus les incohérences à ne pas avoir fait péter la bombe, qu’à chercher à la désamorcer. Le scénario est cette fois-ci bien trop confus. On ne sait pas où aller, on est passif à suivre les traces de Langdon afin de comprendre la quête qu’il entreprend. Dommage, il y avait matière!

Inferno clôture difficilement la trilogie pleine d’espoir de Dan Brown, plombé par des incohérences et une réalisation hasardeuse, dans un jeu de piste élégant mais bien trop sinueux.

 

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