Synopsis:
Réalisé par Avec Antoine Gouy, Faustine Koziel, Bérangère Mc NeesePays: Genres : Téléfilm, Comédie, Horreur Durée : Année de production : |
6.75/10 |
Avec un humour résolument Canal, Motelle Raclette jongle entre comédie absurde, satire et clins d’œil cinéphiles. On adorera particulièrement les multiples références (Anatomie d’une #chute) du réalisateur de films porno in-universe, qui ajoutent une couche supplémentaire à cette farce bien sentie.
Chaque personnage y va de sa contribution au grand n’importe quoi : entre un acteur narcissique qui ne peut bander que face à son miroir, une communicante éco-responsable qui au final veut se faire sauter et le gay avec tous ses clichés, le casting est aussi varié que barré.
Le film aurait pu tomber dans le lourdingue, mais son format court empêche toute lassitude. Pas de véritables punchlines mémorables, mais un flot constant de vannes, certaines bien dosées, d’autres un peu plus anecdotiques. Côté action, c’est le service minimum : certaines scènes sont évitées plutôt que filmées, on aurait apprécié un peu plus de sanglant notamment avec le piège à raclette. Le montage, lui, est assez rythmé, balançant habilement entre comédie et horreur gentillet. Il manque aussi une touche de nudité ou quelques accessoires suggestifs pour compléter l’expérience qui était en partie annoncée.
On ne peut qu’applaudir le concept de base, qui se démarque par son décalage et son originalité. L’idée de ce tournage donne lieu à plusieurs situations comiques marrantes et rappelle que, derrière l’absurde, Motelle Raclette a un vrai regard sur le milieu qu’il parodie.