Apollo 18 (2011)

Apollo 18

Réalisé par Gonzalo López-Gallego

Avec Ryan Robbins, Warren Christie, Lloyd Owen
Pays :  Canada,   États-Unis
Genres : Horreur, Science Fiction, Thriller
Durée : 1 h 26 min
Année de production : 2011
6.75/10

Un film qui éveille nos sens sur le complot et les vérités qu’on ne connaitra jamais sur les mystère qui tournent autour des voyages dans l’espace. En effet, les rumeurs ont commencé dès Apollo 11, avec la théorie qu’aucun vaisseau Apollo ne se seraient posés sur la Lune et qu’il s’agirait en fait d’une mise en scène réalisée sur Terre. Le doute subsistait déjà. Mais Apollo 18 renforce de nouveau ce climat de doute avec une soit disant mission annulée, qui finalement ne l’était peut être pas vraiment.

C’est ce genre de film comme Phénomène paranormaux qui nous laisse perplexes, nous laissant dans le doute face à notre ami Google pour rechercher une certaine vérité (tout comme le complot du Watergate, JFK, Roswell, 11/09/01…). La technique de ce genre de réalisation que j’apprécie beaucoup consiste à mélanger un peu de vrai avec beaucoup de faux et finit par contaminer tout le reste, et c’est souvent ainsi, en mélangeant réalité et fiction que les mystères perdurent dans le temps, avec la frustration du spectateur d’être toujours pris pour le dindon de la farce.

Le film tourne pas mal en rond il est vrai, il se passe pas grand chose. Mais on a le privilège de voir la vie sur la Lune. Froid, et calme, l’ambiance se renverse totalement en seconde partie du film. On est certes face à l’alien du pauvre, mais c’est aussi cette mystérieuse bête qui rode sur la lune qui nous intrigue. Elle est suffisamment discrète pour être crédible. On est loin de la grande bête visqueuse aux grandes dents et c’est aussi pour ça que ça fonctionne, car on est quasi sur de l’image d’archive, ou d’amateur, ne sachant plus ce qui est vrai ou faux. De plus, on est face à des acteurs peu connus, ce qui reste un point positif dans le concept du film. Niveau réalisation, là aussi le concept est fidèle à ce qu’ils veulent nous faire croire. L’image est souvent trouble, noire, en 4:3, ce qui renforce l’idée que les images sont des archives même si elles sont loin de l’être, et il est difficile de connaitre la frontière entre le vrai et le faux.

Qu’on aime le film ou pas une question subsiste sur cette affaire de mission spatiale. Comment expliquer l’abandon subit et définitif des missions lunaires en 1972? Pourtant couronnées de succès, et qui faisaient rêver le monde entier sur des possibilités de développer des installations en-dehors de la terre, comment expliquer cet abandon en pleine réussite d’un programme aussi apprécié? Alors finalement est-ce que l’homme a-t-il véritablement été sur la lune un jour, a-t-il fait une rencontre du troisième type, ou alors est-ce que la NASA serait convaincante en disant qu’il n’y a plus rien à découvrir sur la lune? Le doute est là.

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