Hobo with a shotgun (2011)

Hobo with a Shotgun

Réalisé par Jason Eisener

Avec Rutger Hauer, Gregory Smith, Robb Wells
Pays:  Canada,   États-Unis
Genres : Action, Comédie, Thriller
Durée : Durée inconnue
Année de production : 2011
8.5/10

En voilà un film qui fait du bien. Punaise quand on sait qu’on a plein de daube qui se retrouve au cinéma et que celui-là malheureusement restera dans les abimes de la série Z, laissant entrevoir son bout du nez avec internet et la sortie DVD/BD je trouve ça juste dommage.

Dès les premières secondes du film, j’ai du faire une petite pause ne sachant pas si je regardais le bon film. L’image fait très 70’s, et bizarrement on sent pas du tout un vieillissement post-production comme les films Grindhouse. C’est réellement réussi comme image, tout comme le titrage, pas besoin de « scratcher » l’image ou d’y rajouter des « mouches » sur la pellicule à outrance, la photographie suffit à nous mettre dans l’ambiance. Et pas que, la première scène annonce du lourd avec une scène bien gore (c’est juste une tête dans une plaque dégout arrachée par un barbelé et tiré par un pickup ) qui ne sera que les prémices du film.

Mettant en avant le nouveau visage de la société Américaine, un clochard va tenter de faire justice, muni de son caddy et d’un gros gun. Et croyez-moi qu’il ne va pas faire dans la dentelle. Le méchant ultra cliché nous donne qu’une envie: de le butter. Et les deux fistons tout droit sorti de Retour vers le futur sont aussi idiots que réussis. On a celui qui tient la tête du duo et le crétin qu’on a envie autant de butter que d’épargner. L’acteur sous les traits du clodo est génial, il est relativement très bon dans son rôle et on le suit agréablement avec sa partenaire qui tient un rôle un peu moins important, même sympathique tout de même.

Le rythme est soutenu, et bien géré. L’éclairage est coloré, et ultra saturé, ca en jette, bien que ça le soit un peu trop dans la scène de l’hôpital. Le bricolage des effets d’arrachage de tête, de dégommage de jambes semble tout droit sorti des débuts de Robert Rodriguez (et de l’usine ketchup Heinz) et ca fait plaisir de voir un réalisateur (Jason Eisener) qui prend plaisir à surenchérir ses scènes avec des effets de plus en plus glauques. Un réalisateur encore peu connu, normal vu qu’il n’est que l’heureux gagnant d’un concours de bandes annonces, organisé par Robert Rodriguez (encore lui!), lors de la sortie du diptyque Grindhouse, mais qui mérite de sortir de l’ombre.

Un film sans aucune subtilité qui faut voir au 36ème degré, et donc qui ne faut pas prendre au sérieux (même si y a une étincelle de vrai).
Du gros film bourrin, irrévérencieux, du film qui tâche, du jouissif… pour un public averti!

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