Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare (2012)

Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare

Réalisé par Lorene Scafaria

Avec Keira Knightley, Steve Carell, Melanie Lynskey
Pays:  États-Unis
Genres : Comédie, Drame, Science Fiction, Romance
Durée : 1 h 40 min
Année de production : 2012
5/10

Le prétexte de la fin du monde (2012 était l’année propice à ça) pour amener une histoire sentimentale n’était pas une mauvaise idée en soit et ça nous change du style de 2012 de Roland Emmerich mais malheureusement j’ai trouvé pas ça assez fort entre les personnages pour qu’on s’y attache, qu’on s’identifie, ou pour qu’on en garde un sentiment doux et cruel à la fois.

L’intrigue est un peu pataude, l’apocalypse imminente se fait ressentir mais la fin arrivante n’est pas assez soutenue. Ici, pas d’effets spéciaux, de folie, ou d’apocalypse juste une histoire simple d’un couple sans lendemain qui tente de raccommoder le passé… mais pas leur passé commun (inexistant) malheureusement. Où comment chercher un sens à sa vie lorsque l’on sait que sa mort approche? Finir seul n’est pas non plus une solution, finir sa vie avec une personne que l’on ne connaissait que depuis la vieille, perso ça ne me fait pas rêver non plus, sauf si c’est un coup de foudre. L’idylle entre les deux personnages est peu pétillante, l’amour (enfin les sentiments) qui les rapproche est très superficiel, y a rien de croustillant, rien de joyeux, ni de triste. C’est juste une fin du monde raté humainement.

Voir Steeve Carell dans ce registre ne m’étonne pas, et il s’en sort très bien, c’est un acteur de talent, et son jeu n’est pas valorisé que par son humour. Par contre j’ai toujours du mal avec Keira « sac d’os » Knightley qui ne me fait éprouver aucune émotion, qui me fait pas rêver, et qui me donne même pas envie de finir ma vie avec (ou alors faut vraiment que je trouve rien à me mettre sous la dent).

Bien moins traumatisant et impressionnant que la fin du monde de Mélancolia (même si son introduction est assez indigeste), ce film indépendant manque tout simplement de saveur et de sensibilité, celle qui pimente notre quotidien. Allez en cette fin du calendrier Maya, je vous souhaite à tous une bonne fin du monde.

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