Mans 66 (Le) (2019)

Le Mans 66

Réalisé par James Mangold

Avec Matt Damon, Christian Bale, Jon Bernthal
Pays:  États-Unis
Genres : Drame, Action, Histoire
Durée : 2 h 33 min
Année de production : 2019
7.75/10

Le Mans 66 relate l’histoire vraie de la rivalité entre Ford et Ferrari dans les années 60. A travers la course mythique du Mans, le film décrit les rivalités entre les constructeurs automobiles et les alliances qui vont s’intensifier entre Carroll Shelby et Ken Miles qui forment un duo de complémentarité dans une entreprise sportive qui côtoie continuellement le risque et l’héroïsme. Le rythme est haletant et immersif. Cependant en tronquant une vingtaine de minutes, le film aurait gagné en intensité.

Le scénario, même si quelques libertés seront prises comme la présence d’Enzo Ferrari sur la course finale afin de rendre le film encore plus incisif et haletant, apporte suffisamment d’informations pour appréhender pleinement le sujet. On n’est pas loin du biopic qui permet d’avoir une approche plus personnelle sur un personnage tels que Carroll Shelby ou du moins connu Ken Miles. Tour à tour, le courage et la peur, l’obéissance et la révolte, on y découvre la fameuse histoire de la photo-finish imposée par Ford qui sera un souvenir écœurant pour Miles/Hulme au détriment de la victoire de McLaren/Amon. Une arrivée désappointée brillamment retranscrite pour que le spectateur soit tout aussi amer que le pilote.

Les décors et les costumes retracent parfaitement une époque. Une adaptation qui aborde un sujet d’un pan de l’Histoire de l’endurance sans pour autant être destiné à un public d’initié ou passionné de sport automobile. L’ambiance musicale est satisfaisante rythmant l’intensité des prises de virages à grande vitesse. Malheureusement, dans le duo vedette des 24h, on regrettera qu’Hulme soit un peu oublié dans l’histoire, même si cela permet à Miles de prendre plus de profondeur.

A l’instar de Rush, et même si Mangold romance quelques vérités pour amplifier les bases de son film, il en reste pas moins une belle aventure! A quand Le Mans 69 avec le départ « marché » de Jacky Ickx et le finish méfiant du duo Hermann/Ickx?

Que ce soit dans l’espace ou sur les routes, les « sixties » sont les années de tous les défis pour les Américains. Le Mans retranscrit favorablement cette folle époque.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.