Panic sur Florida Beach (1993)

Panic sur Florida Beach

Réalisé par Joe Dante

Avec John Goodman, Cathy Moriarty, Simon Fenton
Pays:  États-Unis
Genres : Comédie, Drame, Familial
Durée : 1 h 39 min
Année de production : 1993
7.25/10

C’est avec la sortie du bluray que je découvre ce film méconnu du grand public réalisé par le papa des Gremlins aka Joe Dante. Quel jolie hommage parodique au cinéma rétro des années 60… mais malheureusement qui a un rythme très inégal et qui nous laisse dans l’expectative. Le film est long à s’installer, il nous prépare à la super séance de Lawrence Woolsey, on est dans l’attente tout le long du film, pour avoir un final sublime. Mais c’est cette attente qui est le gros point négatif du film, car aucun rebondissement ne vient pimenter la séance et arrive à lasser le spectateur désireux de savoir ce qu’il va se passer.

Le film reprend ce qui est réellement arrivé avec les débuts des installations des caissons de basses au cinéma. En effet, je crois que c’est Tremblement de Terre qui avait eu la primeur d’être équipé dans les salles ciné de caisson de graves, et les gens n’étant pas au courant on pris peur dans les salles pensant qu’il y avait véritablement une catastrophe à l’extérieur. Ici, Joe Dante retranscrit un peu cet effet. Le producteur Lawrence Woolsey joué admirablement par John Goodman (qui reprendra à un rôle similaire dans The artist) se la joue « Buttkikcker » en innovant dans la 4D avec son nouveau principe: « L’atomovision ». Et franchement c’est bluffant. Alors que l’on est pas un spectateur immiscé de la salle de cinéma, on n’arrive plus à voir si l’effet est réel ou pas, reprenant les grands principes des parcs d’attraction. Et finalement l’attente valait le coup, la panique éclate grâce aux mises en garde de la crise de Cuba en plein conflit nucléaire décrit tout le long dans le film. Le subterfuge fonctionne.

Joe Dante déclare ici sa passion du cinéma, et ça se ressent dans sa mise en scène aussi brillante que rétro. Alors a quand « l’atomovision » aussi réaliste que celle de Lawrence Woolsy dans nos salons? Un jour… certainement!

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