Rafle (La) (2010)

La Rafle

Réalisé par Roselyne Bosch

Avec Jean Reno, Mélanie Laurent, Gad Elmaleh
Pays:  Allemagne,   France,   Hongrie
Genres : Drame, Histoire, Guerre
Durée : 1 h 55 min
Année de production : 2010
5/10

Il en fallait du courage à une femme qui s’appelle « Bosch » pour faire un film sur les nazis et la rafle qui a touché 13 000 juifs au camp de Beaune-La-Rolande en 1942. Traite de plaisanterie, dès le départ du film on est dans le bain. La guerre a déjà commencé, et les juifs sont catalogués, voir stigmatisé par une étoile jaune sur la poitrine leur donnant accès ou non à des endroits que les « français » eux peuvent côtoyer en tout impunité. C’est franchement dur comme situation, c’est presque improbable et pourtant c’est ce qui s’est véritablement passé durant la seconde guerre mondiale. J’ai beau le savoir, j’ai encore du mal à comprendre ce soulèvement de cet idéologie politique qui a touché l’Europe il y a un demi-siècle. Et de vivre par procuration à travers le film cette blâmation permet aussi de ne pas oublier et de concrétiser à travers des images l’histoire que nous avons tous potassé sur les bancs de l’école.

La Liste de Schindler nous avez déjà montré ce coté historique de façon douloureuse et touchante, La vie est belle par le rire et les larmes, nous avez aussi ébranlé. La rafle nous laisse pas insensible non plus, mais là où les deux autres films puisaient leurs forces, cette œuvre s’essouffle. Ça manque d’audace, il y a quand même certaines retenues qu’on aurait voulu découvrir, pas que l’on soit voyeur, mais histoire de montrer ce qui s’est vraiment passé. Ça innove pas sur la fin, on reste sur la même lignée que le début, on aurait voulu être surpris et casser cette platitude qui pourtant était fondée avec une histoire forte et connue de tous.

Jean Reno, Mélanie Laurent et Gad Elmaleh ne sont pas mauvais dans leur rôle. Jean Reno ne joue pas les gros bras, ni les rustres, il est un personnage humain, sympathique et discret. Les enfants sont prédominants dans cette rafle et l’histoire reste toujours près de l’humain.

Un regard humain, un film historique en signe d’hommage, qui malheureusement peine péniblement à se finir et qui manque surtout d’audace et d’émotion.

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