Wolfcop (2014)

Wolfcop

Réalisé par Lowell Dean

Avec Leo Fafard, Amy Matysio, Jonathan Cherry
Pays:   Canada
Genres : Horreur, Comédie
Durée : 1 h 19 min
Année de production : 2014
4/10

Afficher l'image d'origineComédie horrifique typée années 80, on sait maintenant que l’inspecteur Harry a boudé l’esthéticienne (rires)! Si au plan médiatique, la promotion de cette série B au petit budget ne dépassant le million de dollars s’est fait remarquer par de brillantes affiches, le résultat en reste décevant. Quand on met les pieds dans ce genre de petite production indépendante, il faut savoir à quoi s’attendre, sauf que parfois on a des belles surprises comme le barbare Hobo with the shotgun.

Le scénario se résumant au titre du film, la surprise est vite estompée. Approchant de trop loin l’humour, le film ne révèlera pas assez son second degré, décriant une intrigue trop sérieuse, même si assumé. Pourtant au départ, quand on découvre le personnage alcoolique et flemmard prénommé Lou Garou, on s’attend à rire autant qu’à découvrir des scènes bien sanguinolentes. Mais les dialogues sont bien pauvres et les personnages sont caricaturaux. Cependant les transformations en loup-garou de notre antihéros sont relativement bien cradingues et réussies. La métamorphose de son pénis est même la scène la plus hideuse. Les quelques combats entre arrachages de visage et  cassages de bras, même si peu nombreux, sont bien rythmés et les effets d’hémoglobine ne sont pas trop mal. Lowell Dean n’hésite pas à verser dans le gore qui tâche! Il est dommage que le scénario ne s’élargisse pas plus autour des métamorphes, ces ancêtres aux côtés obscurs qui seront juste évoqués, laissant la place de complaisance au loup-garou. De plus, les transformations numériques des métamorphes en gros lézard, (Hein, un gros lézard? ne cherchez pas à comprendre!), nuisent totalement à la qualité des effets, alors que l’équipe de maquillage de Lou Garou a fait un travail remarquable.

Leo Fafard avec son look douteux s’en sort pas trop mal, même si il manque franchement de charisme! Heureusement, la brune sulfureuse, Sarah Lind, augmentera la qualité du casting, jusque là assez pauvre. Elle fait plaisir aux yeux, mais elle aurait mérité d’avoir un rôle un peu plus important. On appréciera le ridicule de sa scène érotique en prison, sur fond musical composé par Gowan avec « Moonlight Desires (1987) », qui consolide la volonté d’implanter le film dans un style so 80’s!

Même si le film est décomplexé face à un réalisateur qui tentera de se démarquer dans un genre cinématographique antédiluvien, le « fun » n’est pas (assez) au rendez-vous! Plus gourmand en chair humaine qu’en budget, cette petite production n’arrivera pas à dépasser son statut de série B nanardesque.

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