Boogie nights (1997)

Sous le signe de Larry Flint

Boogie Nights

Réalisé par Paul Thomas Anderson

Avec Mark Wahlberg, Burt Reynolds, John C. Reilly
Pays:  États-Unis
Genres : Drame
Durée : 2 h 35 min
Année de production : 1997
7.5/10

Contre-balance de la filmographie de Paul Thomas Anderson, que j’affectionne qu’à moitié. En effet, j’ai pas vraiment accroché avec Magnolia, pourtant j’ai adoré « l’ofni » qui se cachait dans Punch-Drunk Love. Boogie Night, sur sa réalisateur ressemble beaucoup à Magnolia avec une narration similaire et de multiples personnages, mais le scénario est bien plus croustillant ici.

Ce film décrit avant tout les relations humaines, et les aboutissants de certains choix que l’ont peut prendre dans la vie. Ici c’est le gentillet Mark Wahlberg aka Dirk Diggler qui s’y colle en acteur du porno. Commençant par des débuts timides, il va devenir une star mondiale du X, un monde à part. Mais comme tout le monde le sait, le succès (surtout dans le X) se finit toujours en désillusion mêlant drogue, alcool et détresse. La déchéance est malheureusement trop courte et le film n’évoque pas le problème du VIH qui pourtant à décimer un grand nombre de star du porno dans les années 80’s.

La réalisation est fluide, de ce coté y a rien à redire. Pourtant difficile de naviguer avec des multiples personnages, mais les longs-plans séquences posent souvent le décor et les mouvements de chacun. Chaque personnage est bien décrit, en fin de film on a l’impression de tous mieux les connaitre. Le gros risque du film est son étalement dans le temps. Pari risqué mais là aussi ça passe pas trop mal (même si ça manque de nichons), vu que le réalisateur a le temps de donner de l’épaisseur à chacun de ses personnages. Les décors années 80’s eux aussi nous font revivre nos années oubliées (et ouai je suis encore jeune!). Enfin, le plan final répond à la curiosité du spectateur qui reste intact à chaque instant du film.

Casting impressionnant! Le charismatique Burt Reynolds défonce le film avec son rôle de mentor du X. Mark Walhberg, tout jeune tient une bonne partie du film sur ses épaules, bien que le reste casting reste bien présent .Julianne Moore, que je préfère dans un autre genre est tout aussi « bonne ». Le pauvre William H. Macy, a un rôle marquant aussi avec sa triste histoire avec sa poufiasse de femme. Heather Graham aka Rollergirl reste dans mon top 3 des femmes les plus sexy. Et la scène ou elle roule nue vers Mark Wahlberg vaut déjà la moitié des points dans le film (on se fait plaisir aux yeux).  Avec tout ça on peut rajouter les bonnes prestations de Phlip Seymour Hoffman en gay, Thomas Jane en YMCA à la grosse moustache, Don Cheadle qui ne change jamais.

Un film bien construit sur l’univers du X, à découvrir pour les nostalgiques des premiers samedi du mois sur C+.

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